Histoires Naturelles
Scoop.it! La forêt amazonienne était longtemps un immense aspirateur à carbone. Aujourd’hui, elle produit davantage de gaz à effet de serre qu’elle n’en absorbe.
Scoop.it! un nouveau site exceptionnel d’ambre datant de quelque 130 millions d’années vient d’être mis au jour par le paléontologue et entomologiste Dany Azar et son équipe dans le village de Mechmech, au Akkar. « Nous avons découvert ces strates par hasard, paradoxalement grâce à une exploitation de carrière de sable à cet endroit, explique le scientifique. Les strates contiennent de l’ambre fossilisée avec des spécimens d’insectes. Ce site, riche en ambre du crétacé inférieur, est le plus septentrional du pays découvert jusque-là. »
OLJ / Par Suzanne BAAKLINI, le 10 avril 2021
"Dans un article scientifique signé par Sibelle Maksoud, Khaled Taleb et Dany Azar, on apprend qu’en deux expéditions à cet endroit, les paléontologues ont pu collecter un demi-kilogramme de pièces d’ambre jaunes d’exception." (...)
25 sites dans le monde… et tous au Liban !
"Des 450 sites libanais où l’on trouve de l’ambre, celui de Mechmech est le 25e au Liban contenant de l’ambre avec des insectes. « L’ambre libanais n’a aucune valeur en matière de gemmologie comme ailleurs dans le monde, son importance est purement scientifique, mais elle est considérable », affirme le Dr Azar.
L’importance si particulière de l’ambre libanais vient de sa datation. « Il s’agit du seul dans le monde datant de cette période si particulière du crétacé inférieur, c’est-à-dire autour de 130 millions d’années, et qui, de plus, contient des insectes et autres arthropodes terrestres fossilisés, explique-t-il. Cette période est d’une importance capitale du fait qu’elle a vu émerger les plantes à fleurs, ou angiospermes. Les études de ces échantillons fournissent des informations uniques et spécifiques sur cette époque charnière qui a vu disparaître une végétation ancienne et naître des espèces nouvelles, et qui nous apprend comment s’est déroulée cette coévolution entre plantes et insectes. On peut dire qu’il existe 25 sites avec ces caractéristiques dans le monde, et ils sont tous au Liban ! »" (...) Four new Lower Barremian amber outcrops from Northern Lebanon | Palaeoentomology, 30.08.2019 https://www.mapress.com/pe/article/view/palaeoentomology.2.4.6
Lower Barremian amber Lower Cretaceous FT-IR analysis Akkar Mechmech
[Image] Les insectes découverts dans l’ambre de Mechmech (Akkar), où ils sont emprisonnés depuis 130 millions d’années. Via Bernadette Cassel
Scoop.it! Diego Armando Maradona is now immortalized in the name of a new species of damselfly: Librelula maradoniana gen. et sp. nov., which is published today in Paleaoentomology, within hours of the death of the famous hero in sports.
25.11.2020
[Image] via Facebook, 27.11.2020 latest Maastrichtian representatives of the dragonfly family Aeschnidiidae question the entomofaunal turnover of the early Late Cretaceous ANDRÉ NEL Published : 2021-06-29The first Permian scorpionfly from Germany (Insecta, Panorpida: Protomeropidae) MARKUS J. POSCHMANN ANDRÉ NEL Published : 2021-06-29A new myrmeleontoid genus and species from the Lower Cretaceous Crato Formation (Neuroptera, Babinskaiidae) CORENTIN JOUAULT ANDRÉ NEL Published : 2021-06-29A new stonefly species (Plecoptera: Perlodidae) from Eocene Baltic amber and questions on the wing venation potential for species diagnostic of fossil Plecoptera CORENTIN JOUAULT FRÉDÉRIC LEGENDRE FABIEN L. CONDAMINE ANDRÉ NEL Published : 2021-06-29A new species of Cormopsocidae from Burmese amber (Psocodea; Trogiomorpha) MARINA HAKIM DANY AZAR DI-YING HUANG Published : 2021-06-29Morphological revision of Siphonophora hui (Myriapoda: Diplopoda: Siphonophoridae) from the mid-Cretaceous Burmese amber YI-TONG SU CHEN-YANG CAI DI-YING HUANG Published : 2021-06-29 most viewed
A new genus and species of Tingidae from Cretaceous Burmese amber (Hemiptera, Heteroptera) ERNSTHEISS VIKTOR B.GOLUB Published : 2021-04-29The recently proposed odonatan ‘suborder’ Cephalozygoptera: fact or fiction ANDRÉNEL DARANZHENG Published : 2021-04-29Fleas are parasitic scorpionflies ERIKTIHELKA MATTIAGIACOMELLI DI-YINGHUANG DAVIDEPISANI PHILIP C. J.DONOGHUE CHEN-YANGCAI Published : 2020-12-21A new myrmeleontoid genus and species from the Lower Cretaceous Crato Formation (Neuroptera, Babinskaiidae) CORENTINJOUAULT ANDRÉNEL Published : 2021-06-29Hjoula: A remarkable mid-Cenomanian Lebanese fossil fish Lagerstätte now promising also for fossil insects SIBELLEMAKSOUD DANYAZAR Published : 2021-06-29A new stonefly species (Plecoptera: Perlodidae) from Eocene Baltic amber and questions on the wing venation potential for species diagnostic of fossil Plecoptera CORENTINJOUAULT FRÉDÉRICLEGENDRE FABIEN L.CONDAMINE ANDRÉNEL Published : 2021-06-29
Via Bernadette Cassel
Scoop.it! Vidéo - Le changement climatique, on en parle beaucoup, mais les problèmes qu’il va poser ne sont pas toujours évidents à comprendre. Ils sont pourtant très inquiétants. Alors, concrètement, quelles vont être ses conséquences ?
Scoop.it! Malgré des avancées, la sécurité des massifs coralliens français n’est pas encore intégralement assurée. Les récifs des Antilles, de Mayotte et de la Réunion sont patriculièrement dégradés.
Scoop.it! De jack35 Soixante éléphants migrateurs passent entre Piccadilly et Buckingham Palace dans le Green Park de Londres dans l'un des neuf troupeaux errant dans toute la ville. Les créatures forestières font partie d'une collaboration en cours entre deux organisations à but non lucratif, CoExistence et Elephant...
Scoop.it! lancement de la consultation publique sur le plan national en faveur des insectes pollinisateurs (abeilles domestiques et sauvages, bourdons, papillons, mouches…) et de la pollinisation. La consultation s’étendra sur 3 semaines et prendra fin le 20 juillet 2021.
Le gouvernement lance la consultation publique sur le plan pollinisateurs | Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, 28.06.2021 (...)
Télécharger : plan pollinisateur maquette 28 juin 2021 consultation du public (format pdf - 5.8 Mo - 28/06/2021)Temps de téléchargement estimé : 1 min 34 s (512 K), 47 s (1024 K), 23 s (2 M), 9 s (5 M).
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Scoop.it! Vénus est vue comme l'antichambre de l'enfer. Une planète corrosive où la vie ne peut pas prospérer.Toutefois, elle serait plus proche de la Terre que ce que...
Scoop.it! Cette année DSNE poursuit sa mission ABC Gâtine. L’ABC Gâtine est une action retenue et soutenue en grande partie par l’OFB (Office Français de la Biodiversité) via un appel à projets national. Dans ce cadre d’appel à projets “atlas biologiques communaux” et en partenariat avec la communauté de Commune du Pays de Gâtine, DSNE a obtenu que soient concernées 10 fermes en Gâtine dont 5 cette année. Ces fermes Gâtinaises font parties de 4 grands ensembles paysages en Deux-Sèvres. – S’inscrivant dans le plus grand bloc paysager de la région, le Pays de Gâtine est un bocage du massif Armoricain avec une identité particulière forte : Les barrières Gâtinaises en châtaignier et les pierres levées de granite qui accompagnent les haies relativement denses. – La Vallée du Thouet et ses affluents à l’Est, paysage vallonné par ses nombreux ruisseaux présente un paysage sculpté. – Les contreforts de Gâtine plus au nord sont un paysage de semi-bocage, espace de transition bocage/plaine. – La Vallée des affluents du Clain au Sud-Est est un paysage vallonné dans le socle armoricain. Les fermes sont réparties sur 21 communes, Tessonnières, Boussais, Louin, Secondigny, Beugnon-Thireuil, Ménigoute, Champdeniers, St Christophe sur Roc, La Chapelle Bâton, Saivres, Exireuil, Azay le Brûlé, La Crèche, St Néomaye, St Martin de St Maixent, Souvigné, Beaussais Vitrée, Prailles la Couardes, La Peyratte et Lhoumois. On comptabilise trois types d’élevage sur ces fermes : ovins, bovin viande et bovin lait. Pour cet accompagnement des éleveurs engagés pour leur bocage et ayant un fort intérêt pour la biodiversité, un inventaire Floristique, Herpétologique, Ornithologique et Entomologique sera réalisé : cartographie des habitats et relevés floristiques, un inventaire des papillons diurnes, criquets sauterelles et libellules, un inventaire des amphibiens sur les mares, des pièges photo pour les mammifères et des points d’écoute pour les oiseaux par le GODS. Toutes espèces observées seront comptabilisées. Ainsi, un diagnostic basé sur ces inventaires multi-espèces et une cartographie des habitats présents sur chaque ferme sera présenté. Ce dernier sera suivi d’un accompagnement individuel des agriculteurs pour la valorisation des résultats (préconisations, conseils). Précédant ces inventaires, plusieurs étapes furent nécessaires. Une collecte des informations au sein des réseaux/partenaires, une sélection des fermes et prise de contacts dans un premier temps. La cartographie du parcellaire, des haies et mares pour la préparation aux inventaires terrain et un RDV in situ pour présenter la démarche et repérer le terrain. Enfin, un lien avec les bénévoles de l’association pour un appui aux inventaires. La mobilisation d’un réseau de bénévole pour contribuer à ces inventaires est une aide précieuse. La suivre : La semaine prochaine, un nouvel article sur l’ABC Gâtine
Scoop.it! "Le spécimen observé en Charente (2014) se trouve nettement plus au nord que tout ce qui est connu de l'espèce en France (Alpes-de-Haute-Provence, près de Manosque par exemple) : en cause le réchauffement climatique ou une continentalisation..." Facebook : Société Entomologique de France, 05.06.2021
"(Re)découverte par Passion Entomologie de Bombus (Thracobombus) laesus mocsaryi, une espèce de bourdon considérée éteinte en France depuis une décennie !!" INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel
via Benoît GILLES sur Twitter, 05.06.2021 https://twitter.com/PassionEntomo/status/1401087095322652672 "Heureux d'avoir (re)découvert Bombus (Thracobombus) lapsus mocsayi, une espèce de bourdon considérée éteinte en France depuis 10 ans ! Le spécimen se trouve nettement plus au nord que tout ce qui est connu de l'espèce en France (Charente)" Via Bernadette Cassel
Scoop.it! De www "Une espèce de coléoptère aquatique, qui n'avait pas été signalée dans notre pays depuis 1953, a été observée dans une zone d'eau salée de Lissewege, en Flandre occidentale, a rapporté mercredi l'association flamande de protection de la nature Natuurpunt. La découverte a eu lieu en mars dernier dans la région de Monnikenwerve, lors d'une visite de site dédiée spécialement à la recherche de ces insectes." Agence Belga , publié le 16 juin 2021 à 18h05 [Image] Helophorus (Rhopalohelophorus) fulgidicollis Motschulsky 1860 - Encyclopedia of Life - N Sloth - https://eol.org/pages/3379419 Via Bernadette Cassel |
Scoop.it! Au bord de l'extinction au tournant du siècle, des dauphins d'eau douce reviennent en nombre sur le fleuve Indus au Pakistan, grâce au travail acharné des mêmes pêcheurs qui avaient failli les mener à la disparition.
Scoop.it! La découverte inattendue d'un gaz appelé phosphine sur Vénus a conduit à penser qu'il pourrait y avoir de la vie flottant dans les nuages de la planète, mais elle pourrait plutôt provenir d'énormes éruptions volcaniques.
Scoop.it! Les ours polaires pourront-ils toujours trouver refuge sur « la dernière zone de glace » ? Aujourd'hui, les chercheurs n'en sont plus sûrs. Ils révèlent qu'une partie au moins de la région est plus vulnérable au réchauffement climatique qu'ils ne l'avaient envisagé.
Scoop.it! Dans la grande famille très diversifiée des arthropodes (les pieds articulés en grec), on retrouve toutes les petites bêtes que nous appelons communément les mille-pattes. Iules et autres gloméris, ainsi que les cloportes (les seuls crustacés entièrement terrestres), font actuellement l’objet d’un inventaire sur tout le territoire du parc national. Objectif : mieux connaître ces espèces « invisibles » mais pourtant indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes.
Parc national des Écrins, 17.05.2021
"Actuellement, 15 espèces de diplopodes (gloméris, iules) et 19 espèces d’isopodes (cloportes) sont connues sur le territoire du parc national. La mission d’inventaire de ce printemps a permis de mettre en évidence la présence de nouvelles espèces, dont certains taxons particulièrement rares à l’échelle nationale. Les prélèvements seront étudiés à partir des caractères morpho-anatomiques des spécimens grâce à l’utilisation d’une loupe binoculaire." L’ensemble des résultats seront connus dans le courant de cet été et pourront être consultés sur le site du Parc https://biodiversite.ecrins-parcnational.fr/.
[Image] Porcellio montanus (Budde-Lund, 1885), photographié au col du Lautaret. Il s’agit d’une espèce montagnarde assez robuste.
___________________________________________________________________ https://fr.vvikipedla.com/wiki/Porcellio_montanus
Phylum: Arthropodes Subphylum:Crustacés Classer:Malacostraca Commander:Isopode Famille:Porcellionidae Genre:Porcellio Espèce:P. montanus Via Bernadette Cassel
Scoop.it! De www Description | Habitat et habitudes | Aire de répartition | Alimentation | Reproduction | Conservation | Ressources Description Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) est un grand et puissant rapace (oiseau de proie). Le dos des adultes est brun foncé tandis que le front, les joues, le cou, la poitrine et le ventre sont blancs. Une raie foncée, qui part de la base du bec, traverse l’œil et s’étend jusqu’au dos. La tête et le haut de la poitrine sont rayés de brun de même que le dessous des ailes et de la queue. En Amérique du Nord, les rayures de la poitrine sont plus marquées chez la femelle que chez le mâle. Les juvéniles ressemblent beaucoup aux adultes, mais l’extrémité des plumes brunes des parties supérieures est blanchâtre, et les rayures de la poitrine et de la tête sont plus marquées. Les Balbuzards pêcheurs acquièrent leur plumage adulte vers l’âge de 18 mois. Comme c’est le cas pour la plupart des rapaces, la femelle est plus grosse que le mâle. En moyenne, elle pèse 1,6 kg comparativement à 1,4 kg pour le mâle, et elle a une envergure moyenne de 163 cm contre 159 cm pour le mâle. Le Balbuzard pêcheur adulte mesure de 53 à 65 cm de longueur. Son anatomie rappelle celle des aigles. Toutefois, ses ailes étroites sont nettement coudées quand elles se déploient, et la structure de ses pattes et de ses serres est à ce point particulière qu’on a placé le Balbuzard pêcheur dans une sous-famille à part dont il est l’unique représentant, les pandioninés. Contrairement aux autres rapaces, le Balbuzard pêcheur a les quatre doigts égaux. Le doigt externe est réversible, ce qui lui permet de saisir ses proies avec deux doigts dirigés en avant et deux en arrière. Chaque doigt se termine par un ongle long, acéré et recourbé, et la sole plantaire des pattes est couverte de courts spicules rigides, ce qui lui assure une bonne prise sur les proies glissantes. Ses proies sont d’ailleurs presque toujours des poissons qu’il capture vivants, d’où son surnom d’« Aigle-pêcheur ». Signes et sons Pour sa taille, l’oiseau a une voix faible, mais s’il se sent en danger ou s’il parade, son cri porte sur une bonne distance. Le plus souvent, il émet un tchiouc, tchiouc, tchiouc sifflé. Le cri du mâle effarouché près du nid est aigu et frénétique, et ressemble à tcheric, tcheric. Les femelles, elles, émettent un rapide piou, piou, piou. Haut de la page Habitat et habitudes Le Balbuzard pêcheur est l’un des oiseaux les plus répandus dans le monde. En effet, hormis les régions polaires et subpolaires, dont les étendues d’eau restent trop longtemps couvertes de glace, et quelques îles océaniques trop isolées situées à de basses latitudes, on le rencontre sur presque toutes les côtes de même qu’en bordure des grands lacs, des fleuves et des rivières de tous les continents. Caractéristiques uniques Lorsqu’il aperçoit un poisson, le Balbuzard pêcheur vole sur place à une hauteur variant de 10 à 30 m jusqu’à ce que le poisson soit bien placé. Le spectacle qu’il offre alors est tout simplement grandiose lorsque, énorme et pourtant si léger, il plonge du haut des airs, les ailes à moitié fermées et les serres bien en avant, pour disparaître presque complètement sous la surface de l’onde dans une grande gerbe d’eau. Il reparaît le plus souvent quelques secondes plus tard avec un poisson bien agrippé, la tête en avant, entre les serres. Heureusement, son plumage est fin et serré, surtout sur les pattes, ce qui lui évite de trop se mouiller. Le Balbuzard pêcheur transporte le poisson capturé en plaçant la tête de celui-ci dans la direction du vol. Il se sert parfois d’une seule patte pour tenir un petit poisson, mais normalement, il utilise les deux. Le Balbuzard pêcheur a figuré au dos du billet de banque canadien de 10 dollars pendant de nombreuses années. Haut de la page Aire de répartition Le moment de retour du Balbuzard pêcheur au lieu de nidification varie en fonction de l’âge. Les jeunes d’un an demeurent aux lieux d’hivernage, situés en Amérique latine et dans le nord de l’Amérique du Sud. À deux ans, de 30 à 50 p. 100 des oiseaux retournent près de leur lieu de naissance sans toutefois y nicher, leur maturité sexuelle n’étant atteinte qu’à l’âge de trois ans. À partir de cet âge, ils reviendront au nid bon an mal an se reproduire à l’endroit qui les a vus naître. Haut de la page Alimentation Le Balbuzard pêcheur recherche particulièrement des poissons qui nagent lentement et qui se tiennent près de la surface de l’eau. Au Canada, ses proies préférées sont, en eau douce, les meuniers, les brochets et les dorés de taille moyenne. À l’occasion, il se nourrit de poissons pesant jusqu’à 2 kg dans les étangs d’élevage, au grand désarroi des pisciculteurs et parfois même, au risque de sa vie. En milieu salé, il se nourrit surtout de plies et de poulamons, mais aussi de goberges, d’aloses et d’éperlans. Chaque jour, le Balbuzard pêcheur fait plusieurs patrouilles au-dessus des secteurs les plus poissonneux des grandes nappes d’eau des territoires qu’il fréquente. Lorsqu’il aperçoit un poisson, il vole sur place à une hauteur variant de 10 à 30 m jusqu’à ce que le poisson soit bien placé. Le spectacle qu’il offre alors est tout simplement grandiose lorsque, énorme et pourtant si léger, il plonge du haut des airs, les ailes à moitié fermées et les serres bien en avant, pour disparaître presque complètement sous la surface de l’onde dans une grande gerbe d’eau. Il reparaît le plus souvent quelques secondes plus tard avec un poisson bien agrippé, la tête en avant, entre les serres. Heureusement, son plumage est fin et serré, surtout sur les pattes, ce qui lui évite de trop se mouiller. Lorsque le poisson est gros ou difficile à maîtriser, l’oiseau peut tenter à plusieurs reprises de s’élever de l’eau avant de réussir. Il est arrivé que des Balbuzards pêcheurs ayant capturé des poissons trop lourds soient incapables de lâcher prise et, ayant été entraînés sous l’eau par le poisson, se soient noyés. À l’occasion, l’oiseau glisse sur la surface de l’eau pour saisir les poissons qui viennent de mourir ou qui sont sur le point de mourir. Le Balbuzard pêcheur transporte le poisson capturé en plaçant la tête de celui-ci dans la direction du vol. Il se sert parfois d’une seule patte pour tenir un petit poisson, mais normalement, il utilise les deux. À l’occasion, un Pygargue à tête blanche tente alors de lui voler sa proie en le harcelant au vol jusqu’à ce qu’il la laisse tomber. Habituellement, le Balbuzard pêcheur va se percher tout près pour manger sa proie, sauf durant la période de nidification; il l’amène alors au nid ou sur un perchoir situé près du nid. Il tient le poisson avec une patte et le déchire en morceaux avec son bec, dévorant la tête en premier. Haut de la page Reproduction Au Canada, le Balbuzard pêcheur niche le plus souvent dans les épinettes et les pins vigoureux dont la tête s’est cassée sous le poids de la neige et du verglas, ce qui lui offre une plate-forme naturelle sur laquelle édifier son nid. Aux endroits où les grands arbres manquent (par exemple, à la suite d’un incendie de forêt), il lui arrive de nicher au sol, principalement sur de gros blocs erratiques dans un cours d’eau, ou au sommet de rochers non fréquentés par les prédateurs terrestres, et parfois même sur des structures artificielles, telles que des pylônes électriques, des cheminées d’usine, des affûts de chasseurs ou la charpente dénudée d’un wigwam abandonné. Par ailleurs, il n’hésite pas à utiliser les plates-formes artificielles dont les gestionnaires de la faune encouragent la construction dans les secteurs où les lieux de nidification naturels font défaut. Le nid volumineux et permanent se trouve habituellement près de l’eau et repose au sommet d’un grand arbre, vivant ou mort, mais de préférence suffisamment solide pour supporter cette immense masse de branches sèches. En plus des branches, le Balbuzard pêcheur incorpore toutes sortes de matériaux à la structure de son nid, dont des piquets, de la corde, des lambeaux de vieux linge, du plastique et même des bois de caribou. Pour construire son nid, le Balbuzard pêcheur casse des branches d’arbres en plein vol, ou les ramasse sur le sol. S’il s’affaire à la construction de son logis surtout au début de la période de nidification, il lui arrive également d’y ajouter des matériaux tout au long de cette période. À la fin de l’été, l’oiseau passe beaucoup de temps à réparer son nid en prévision de l’année suivante. En moyenne, les nids, qui ont de 30 à 60 cm de profondeur, mesurent 1 m de diamètre, mais certains ont plus de 2,5 m. Une faible cavité est aménagée pour les œufs, mais le nid s’aplatit au fur et à mesure que la période de nidification avance. Chaque année, le Balbuzard pêcheur y ajoute des matériaux si bien que le poids du nid le fait parfois glisser le long du tronc de l’arbre sur lequel il se trouve. Habituellement, le Balbuzard pêcheur défend son territoire contre les autres oiseaux de grande taille, tels que les aigles, les hiboux, les goélands et le Grand Héron, qui n’hésitent pas à lui ravir son nid. Aussi prendra-t-il souvent la précaution de construire plus d’un nid sur son territoire, surtout si, une année, il ne réussit pas à avoir de petits. Certains couples partagent le même nid, année après année. Les partenaires se livrent à des parades spectaculaires au début de la période de reproduction pour s’unir ou pour réaffirmer leur union. À plusieurs reprises, les mâles montent très haut dans les airs, planent pendant quelques instants et descendent en piqué, puis remontent en décrivant un grand arc de cercle. Quelquefois, la femelle participe à une version modifiée de cette parade en faisant mine de poursuivre le mâle. Au cours d’un autre type de manifestation rituelle près du nid, le mâle vole laborieusement, le corps arqué et les pattes pendantes, tenant souvent un poisson ou une branche entre ses serres. Les couples nicheurs indigènes ont en moyenne, d’après les estimations, trois œufs de couleur chamois et tachetés de brun foncé. Le mâle participe peu à l’incubation, consacrant la majeure partie de son temps à la pêche, puisqu’il est l’unique pourvoyeur de la famille durant tout le mois où dure l’incubation de même qu’au cours du premier mois de croissance des poussins. Ceux-ci réclament alors plus de six poissons par jour. Si la nourriture est abondante, deux petits sur trois prendront normalement leur envol au bout de sept à neuf semaines de soins parentaux assidus. Les cas de prédation des œufs et des oisillons par les corneilles, les corbeaux, les hiboux, les goélands et les ratons laveurs ne sont pas chose courante lorsque les parents ne sont pas dérangés par les humains. D’après les plus récentes estimations, environ la moitié des jeunes meurent la première année tandis que pour les années subséquentes, le taux de mortalité est évalué entre 16 et 19 p. 100. Selon les données de baguage disponibles (20 000 individus bagués au cours des 60 dernières années), on estime que le Balbuzard pêcheur peut vivre de 15 à 20 ans. Cependant, certains individus peuvent vivre beaucoup plus longtemps, le record de longévité de l’espèce étant de 35 ans (il s’agissait d’un oiseau bagué, probablement tué par balle). Il n’est malheureusement pas possible de savoir combien de saisons cet individu a investies dans la reproduction. La plus vieille mention en ce sens est de 23 ans. Haut de la page Conservation À l’instar de plusieurs autres oiseaux de proie situés au sommet de la chaîne alimentaire, les Balbuzards pêcheurs ont connu des difficultés de reproduction durant les années 1950 et 1960 et ce, dans le monde entier. Ces problèmes découlaient principalement de l’usage, alors très répandu, des pesticides organochlorés, en particulier le DDT, dont un métabolite, le DDE, causait l’amincissement des coquilles d’œufs et entraînait le bris des œufs sous le poids de la femelle. Depuis qu’on a limité l’usage de ces produits à peu près partout, les populations sont en bonne voie de rétablissement dans les habitats de nidification qui conviennent toujours à l’espèce. C’est apparemment la longue espérance de vie du Balbuzard pêcheur qui lui a permis de survivre durant ces années de forte pollution, en dépit d’une faible productivité. De plus, son étonnante facilité à vivre à proximité des humains et à utiliser les structures artificielles mises à sa disposition aux endroits où manquent des supports naturels pour fixer son nid, ainsi que la création de réservoirs et d’étangs aménagés où prolifèrent les poissons, ont contribué au rétablissement des populations les plus affectées par les pesticides. En plus d’être un magnifique représentant de la faune de l’Amérique du Nord, le Balbuzard pêcheur est un bon indicateur biologique des problèmes de l’environnement. Tant que nous prendrons les mesures qui s’imposent en réaction aux signaux donnés par les espèces témoins de l’état de l’environnement, nous pourrons préserver les populations de Balbuzards pêcheurs et de celles de nombreuses autres espèces. Haut de la page Ressources Ressources en ligne Cornell University Laboratory of Ornithology (en anglais seulement) Ressources imprimées BIRD, D.M. (réd. princ.). Biology and management of bald eagles and ospreys, Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec), Harpell Press, 1983. BURTON, M. Encyclopédie du monde animal, vol. 5, Les oiseaux, Verviers (Belgique), Collection Marabout Université, 1984, p. 85-89. CHINERY, M. Les prédateurs et leurs proies, Neufchâtel (Suisse), Delachaux et Niestlé, 1983, p. 164-165. DELAUNOIS, A. Les oiseaux de chez nous, 2e éd. rev. et corr., Saint-Lambert (Québec), Éd. Héritage inc. 1990. FAUCHER, D. « Le Balbuzard, l’Aigle-pêcheur », dans Forêt Conservation, magazine de l’AFQ et des Clubs 4-H du Québec, Québec (Québec), 53(1): 28-33, 1986. GÉROUDET, P. Les rapaces diurnes et nocturnes d’Europe, 6e éd., Neufchâtel (Suisse), Delachaux et Niestlé, 1984, p. 233- 241. GODFREY, W. E. Les oiseaux du Canada, éd. rév., Musées nationaux du Canada, réimprimé en 1989, La Prairie (Québec), Éditions Marcel Broquet, en collaboration avec le Musée national des sciences naturelles, 1986. POOLE, A.F. Ospreys: a natural and unnatural history, Royaume-Uni, Cambridge University Press, 1989. © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 1992. Tous droits réservés. No de catalogue CW69-4/66-1992F ISBN 0-662-197318-6 Texte : J.-L. DesGranges, S. Forbes et J. Rodrigue Photo : Habitat faunique Canada
Scoop.it! The current biodiversity crisis calls for rapid and wide-ranging surveys to assess living organisms. However, some taxa are more elusive than others, making monitoring challenging. This is the case for soil invertebrates, but new molecular technologies such as eDNA metabarcoding could help to alleviate this problem. In this study, we evaluated the feasibility of using an eDNA approach to survey dung beetles, adapting existing monitoring methods for surveying dung fauna to enable eDNA collection in a non-destructive way.
A novel trap design for non-lethal monitoring of dung beetles using eDNA metabarcoding
Leandro Camila, Dejean Tony, Valentini Alice, Jean Pauline & Jay-Robert Pierre Journal of Insect Conservation, 21.06.2021
Traduction :
La crise actuelle de la biodiversité appelle des enquêtes rapides et de grande envergure pour évaluer les organismes vivants. Cependant, certains taxons sont plus insaisissables que d'autres, ce qui rend la surveillance difficile. C'est le cas des invertébrés du sol, mais les nouvelles technologies moléculaires telles que le métabarcodage de l'ADN environnemental (ADNe) pourraient contribuer à atténuer ce problème. Dans cette étude, nous avons évalué la faisabilité de l'utilisation d'une approche d'ADNe pour étudier les bousiers, en adaptant les méthodes de surveillance existantes pour étudier la faune des bouses afin de permettre la collecte d'ADNe de manière non destructive.
L'idée principale de la conception est de capturer les sécrétions et les excrétions des espèces sur une compresse non tissée imbibée de sérum dans un piège non destructif appâté. Bien que l'attrait du dispositif pour les bousiers et le protocole d'échantillonnage mériteraient d'être perfectionnés, l'ADNe a permis d'identifier plus de 68 % des espèces piégées et un taux de correspondance entre l'identification et l'abondance relative de 79 %.
Les résultats de l'étude démontrent l'efficacité des outils de détection basés sur l'ADN électronique pour le suivi des bousiers par rapport aux techniques de relevé et d'identification standard. De plus, le dispositif de collecte adapté développé pour l'étude pourrait être utilisé pour des enquêtes similaires sur d'autres invertébrés terrestres ou même réadapté. En fin de compte, nous espérons que cette étude encourage davantage d'études non invasives des insectes en permettant à d'autres d'utiliser ces techniques moléculaires émergentes et non destructives et, par conséquent, de favoriser de vastes programmes de surveillance et de conservation des insectes.
La normalisation et l'optimisation des protocoles d'échantillonnage pour l'inventaire et le suivi sont essentielles pour débloquer les études sur les invertébrés et les évaluations de conservation. Nous montrons ici comment les outils moléculaires, tels que l'ADN environnemental, sont un moyen prometteur de recueillir rapidement des informations écologiques sans tuer les populations ciblées en adaptant les outils d'inventaire traditionnels. Des pièges NDC nouvellement développés pour les bousiers, inspirés des pièges CSR, ont permis la collecte d'informations qualitatives et quantitatives dans des écosystèmes agropastoraux tempérés, ouvrant la voie à un suivi à grande échelle de l'ADNe pour informer les plans de gestion et de conservation.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) pdf : https://link.springer.com/epdf/10.1007/s10841-021-00329-4?sharing_token=PfReBLrhZ_cNd_ah91UZxfe4RwlQNchNByi7wbcMAY4Of40xRIfkDh5cajNrn-NJP4wpah_mKSCiDNH1jME2wLjUfNfYo9BnjnzCixPLA1iyuCiOBlbfTAKtSqlqdjE8vk5fs3H4GwnTHjsjB_xEw3N93BNlIhKenCwc9fggpdQ%3D
via Camila Leandro R. sur Twitter, 22.06.2021 https://twitter.com/CamLeandroRivel/status/1407310130702655499?cn=ZmxleGlibGVfcmVjcw%3D%3D&refsrc=email
: "Mon article de thèse à propos du #monitoring de coléoptères coprophages (bousiers) avec des pièges non destructifs ADN environnemental est ici ! || My PhD paper on #DungBeetle and #eDNA (A novel trap design for non‑lethal monitoring) is finaly here! → https://t.co/9dfkqJvn9u → https://t.co/7BHKmeDmng"
Via Bernadette Cassel
Scoop.it! "Tout le monde a déjà entendu parler de la maladie de Lyme. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreuses espèces de tiques en France, et qu’elles propagent d’autres maladies, dont certaines émergentes ?"
Nathalie Boulanger, 28.06.2021
"Sur les 900 espèces de tiques que l’on trouve dans le monde, une quarantaine vit en France.
La plus connue d’entre elles est probablement la tique Ixodes ricinus, largement médiatisée en raison de son rôle dans la propagation de la maladie de Lyme. En revanche, on sait peut-être moins que cette espèce transmet également d’autres maladies, et que d’autres tiques peuvent également piquer l’être humain, quoique plus rarement.
Petit inventaire des tiques « françaises » et des problèmes qu’elles peuvent causer. Les tiques les plus importantes pour la santé humaine en France Les tiques se répartissent en deux familles principales, les tiques dures (ou Ixodidae) et les tiques molles (ou Argasidae). Mais qu’elles soient dures ou molles, une fois sorties de leur œuf, toutes se développent de la même façon, en passant par trois étapes, ou stases : la larve, la nymphe et l’adulte (mâle ou femelle). Entre chaque stase, un repas sanguin est nécessaire pour induire la mue qui permettra de passer à l’étape suivante. C’est à ce moment que les tiques peuvent, si elles se nourrissent sur un animal infecté, acquérir un micro-organisme potentiellement pathogène (parasite, virus ou bactérie). Elles deviennent alors susceptibles de le transmettre à un nouvel hôte, animal ou humain, lors du repas de sang suivant.
Les tiques molles piquent rarement l’être humain. La tique du pigeon, Argas reflexus, est celle qui est le plus souvent incriminée. Cette tique prend un repas sanguin court, généralement la nuit. Jusqu’à présent, son implication dans la transmission de maladies à l’homme n’a pas été démontrée. En revanche, sa salive peut induire des chocs anaphylactiques, autrement dit des réactions allergiques violentes lesquels peuvent entraîner des pertes de connaissances, voire nécessiter une prise en charge en réanimation.
En ce qui concerne les tiques dures, les genres les plus importants sont : Ixodes, Dermacentor et Rhipicephalus (Figure 1). Leurs repas, plutôt pris en journée, sont longs : ils durent de 3 à 10 jours. Ces tiques sont vectrices d’un grand nombre d’agents potentiellement infectieux : des bactéries (Borrelia, Anaplasma, Rickettsia…), des virus tels que le virus de l’encéphalite à tique voire des parasites comme Babesia.
Les maladies à tiques sont en majorité des zoonoses : les agents infectieux qui les causent sont transmis à l’être humain à partir des animaux. Cette transmission est « accidentelle », dans le sens où l’humain n’est pas habituellement un hôte de ces micro-organismes ; se retrouver dans notre corps signifie pour eux arriver dans une impasse, puisque nous ne faisons pas partie de leur cycle de reproduction." (...)
[Image] Face dorsale des principaux genres Ixodidae (tiques dures) et Argasidae (tiques molles) d’importance médicale et vétérinaire en France. Photos de la collection personnelle JM Berenger, URMITE, Marseille, Author provided Via Bernadette Cassel
Scoop.it! Jolie, mais peu observée. Discrète, mais parfois très assourdissante. Elle fait grandement parler d’elle dans les médias, pourtant, on porte peu d’intérêt à sa fragile existence. Cette grenouille est un réel paradoxe! Découvrez qui elle est et explorez son habitat, ici comme sur le terrain. Reconnaissez sa contribution à protéger la biodiversité périurbaine et son importance d’exister. Faites partie de son environnement, soyez bon voisin. Créez des opportunités et activités pour parler de la rainette faux-grillon. La préservation des espèces et la protection de leurs habitats passent d’abord par une prise de conscience collective de leur existence et de leur importance, suivi de l’établissement d’un espace de dialogue ouvert permettant des échanges entre les différents acteurs de la société, dont les citoyens et les élus. Source: Ciel et Terre
Scoop.it! Pour la première fois, une initiative de science citoyenne a permis de suivre en temps réel l’expansion d’une espèce envahissante d’importance agronomique à travers le pays. A travers une application et un site web, plus de 4 000 participants ont ainsi signalé la présence de la punaise diabolique entre 2012 et aujourd’hui. Chaque signalement est accompagné de nombreuses observations sous la forme de photographies complétées par des commentaires sur les conditions d’observations. Bilan de cette étude de 8 ans : en 2019, la punaise diabolique a conquis plus de 50% des départements métropolitains.
Expansion de la punaise diabolique en France : le rôle capital des sciences participatives pour le suivi des espèces envahissantes INRAE INSTIT, 01 juin 2021 COMMUNIQUE DE PRESSE
INRAE et le Muséum national d’Histoire naturelle ont créé deux programmes de sciences participatives pour étudier l’expansion géographique d’une espèce envahissante : la punaise diabolique. Cet outil puissant au service de la recherche a permis une vaste collecte de données sur ce ravageur de nombreuses cultures. Les résultats de ces initiatives citoyennes sont parus le 1er juin dans la revue Scientific Report, ouvrant la voie au développement de programmes similaires pour suivre l’expansion d’autres espèces envahissantes.
Références : Streito, JC., Chartois, M., Pierre, E. et al. Citizen science and niche modeling to track and forecast the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855). Sci Rep 11, 11421 (2021). https://doi.org/10.1038/s41598-021-90378-1 Chartois M, Streito J-C, Pierre E, Armand J-M, Gaudin J, Rossi J-P (2021) A crowdsourcing approach to track the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855) in France. Biodiversity Data Journal 9: e66335. https://doi.org/10.3897/BDJ.9.e66335 [Image] Occurrence data for Halyomorpha halys in France according to citizen sources : Geographical expansion of the BMSB in France from 2012 to 2019 according to available data including GBIF sources. Photograph by J.C. Streito/Inrae. The maps were generated using R 4.0.3 (https://cran.r-project.org/). Via Bernadette Cassel
Scoop.it! Le Comité français de l'Union internationale de la conservation de la nature et le Museum national d'histoire naturelle vont travailler à l'élaboration de la première liste rouge pour les abeilles sauvages en France. Le "plan pollinisateurs" du gouvernement, lui, est au point mort.
10 mai 2021 Par Marianne Enault
"C'est une première. Le comité français de l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN) et le Museum national d'histoire naturelle viennent de lancer les travaux visant à constituer, d'ici trois ans, une liste rouge des abeilles sauvages en France. "Il s'agit d'établir un inventaire et un état de santé précis du millier d'espèces que compte la France, explique Florian Kirchner, le 'Mr Espèces' de l'UICN. On craint que ces populations ne soient en déclin, comme l'abeille domestique."
Parmi elles se trouvent des abeilles maçonnes, qui façonnent leur nid, des abeilles découpeuses, des abeilles charpentières, des abeilles de sable, des bourdons… la liste est longue et surtout méconnue. Pour dresser cet inventaire et établir l'état de santé des abeilles sauvages en France, le Comité français de l'UICN va se baser sur (...)"
[Image] Bombus_cullumanus_-_Pierre_Rasmont-300x225.jpg via "Mauvaises nouvelles pour les bourdons d’Europe" - UICN France https://uicn.fr/mauvaises-nouvelles-pour-les-bourdons-deurope/
Via Bernadette Cassel |