30 juin 2021

Histoires Naturelles - 30 juin 2021

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Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation : Consultation publique du 28 juin au 20 juillet 2021 

Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation : Consultation publique du 28 juin au 20 juillet 2021  | Histoires Naturelles | Scoop.it
 lancement de la consultation publique sur le plan national en faveur des insectes pollinisateurs (abeilles domestiques et sauvages, bourdons, papillons, mouches…) et de la pollinisation. La consultation s’étendra sur 3 semaines et prendra fin le 20 juillet 2021.

 

Le gouvernement lance la consultation publique sur le plan pollinisateurs | Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, 28.06.2021

Depuis plusieurs décennies, un déclin préoccupant des insectes pollinisateurs sauvages et des pertes croissantes de colonies d'abeilles mellifères sont observés. Différents facteurs viennent influencer leur survie et leur développement : les capacités d'accueil des territoires (offrant habitats et ressources alimentaires), les dangers biologiques à l'origine de maladie, les prédateurs, les parasites, les pesticides, le changement climatique, les activités humaines et l'anthropisation des milieux, les modalités de gestion et d'exploitation des territoires notamment agricoles, forestiers, urbanisés.

Considérant la situation et l'urgence à agir, le Gouvernement a décidé d'accélérer la mise en place d'actions ambitieuses pour lutter contre le déclin des insectes pollinisateurs. Leur préservation constitue en effet un enjeu majeur pour maintenir les capacités de production alimentaire et la diversité des espèces animales et végétales essentielle aux équilibres des écosystèmes.
Le plan, mis ce jour à la consultation du public, a pour objectif de mobiliser l'ensemble des acteurs et des leviers en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation. Il s'organise autour de 6 axes permettant d'amplifier les actions qui concourent à leur préservation et à leur valorisation en engageant toutes les parties prenantes à agir en leur faveur.

Ce nouveau plan, qui doit s'appliquer sur la période 2021-2026, prévoit notamment :

l'intégration des actions favorables aux insectes pollinisateurs dans les pratiques de nombreux secteurs d'activités (agriculture, forêt, aménagement urbain, industries, infrastructures de transport, etc.) ainsi que dans les espaces naturels protégés ;
la préservation du bon état de santé des abeilles ;
le soutien à la filière apicole en développant par exemple, la production et la valorisation des miels, pour garantir la viabilité des exploitations apicoles françaises et le maintien d'un cheptel apicole important sur le territoire national ;
un arrêté révisant les règles d'utilisation des produits phytopharmaceutiques en période de floraison, prévoyant :
d'évaluer le risque pour les pollinisateurs de manière systématique et pour tous les types de produits phytosanitaires (actuellement, cette évaluation n'est pas systématique et ne porte que sur les insecticides et acaricides) ;
d'appliquer ces produits en dehors de la présence d'abeilles : désormais les traitements devront, dans le cas général, être effectués entre deux heures avant le coucher du soleil et trois heures après le coucher du soleil.
l'objectivation du déclin des insectes pollinisateurs sauvages avec la publication de listes rouges d'espèces particulièrement menacées ;
l'acquisition de nouvelles connaissances sur les facteurs de stress qui exercent une action seule ou combinée sur les insectes pollinisateurs, afin de cibler les mesures les plus efficaces pour leur protection.

Afin de mettre en œuvre l'ensemble de ces actions, le plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation s'appuiera sur l'ensemble des acteurs concernés sur le territoire national.

(...)

 

 
Télécharger : plan pollinisateur maquette 28 juin 2021 consultation du public (format pdf - 5.8 Mo - 28/06/2021)Temps de téléchargement estimé : 1 min 34 s (512 K), 47 s (1024 K), 23 s (2 M), 9 s (5 M).

 

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Les atlas biologiques communaux dans les fermes de Gâtine

Les atlas biologiques communaux dans les fermes de Gâtine | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Cette année DSNE poursuit sa mission ABC Gâtine. L’ABC Gâtine est une action retenue et soutenue en grande partie par l’OFB (Office Français de la Biodiversité) via un appel à projets national. Dans ce cadre d’appel à projets “atlas biologiques communaux” et en partenariat avec la communauté de Commune du Pays de Gâtine, DSNE a obtenu que soient concernées 10 fermes en Gâtine dont 5 cette année. Ces fermes Gâtinaises font parties de 4 grands ensembles paysages en Deux-Sèvres. – S’inscrivant dans le plus grand bloc paysager de la région, le Pays de Gâtine est un bocage du massif Armoricain avec une identité particulière forte : Les barrières Gâtinaises en châtaignier et les pierres levées de granite qui accompagnent les haies relativement denses. – La Vallée du Thouet et ses affluents à l’Est, paysage vallonné par ses nombreux ruisseaux présente un paysage sculpté. – Les contreforts de Gâtine plus au nord sont un paysage de semi-bocage, espace de transition bocage/plaine. – La Vallée des affluents du Clain au Sud-Est est un paysage vallonné dans le socle armoricain. Les fermes sont réparties sur 21 communes, Tessonnières, Boussais, Louin, Secondigny, Beugnon-Thireuil, Ménigoute, Champdeniers, St Christophe sur Roc, La Chapelle Bâton, Saivres, Exireuil, Azay le Brûlé, La Crèche, St Néomaye, St Martin de St Maixent, Souvigné, Beaussais Vitrée, Prailles la Couardes, La Peyratte et Lhoumois. On comptabilise trois types d’élevage sur ces fermes : ovins, bovin viande et bovin lait. Pour cet accompagnement des éleveurs engagés pour leur bocage et ayant un fort intérêt pour la biodiversité, un inventaire Floristique, Herpétologique, Ornithologique et Entomologique sera réalisé : cartographie des habitats et relevés floristiques, un inventaire des papillons diurnes, criquets sauterelles et libellules, un inventaire des amphibiens sur les mares, des pièges photo pour les mammifères et des points d’écoute pour les oiseaux par le GODS. Toutes espèces observées seront comptabilisées. Ainsi, un diagnostic basé sur ces inventaires multi-espèces et une cartographie des habitats présents sur chaque ferme sera présenté. Ce dernier sera suivi d’un accompagnement individuel des agriculteurs pour la valorisation des résultats (préconisations, conseils). Précédant ces inventaires, plusieurs étapes furent nécessaires. Une collecte des informations au sein des réseaux/partenaires, une sélection des fermes et prise de contacts dans un premier temps. La cartographie du parcellaire, des haies et mares pour la préparation aux inventaires terrain et un RDV in situ pour présenter la démarche et repérer le terrain. Enfin, un lien avec les bénévoles de l’association pour un appui aux inventaires. La mobilisation d’un réseau de bénévole pour contribuer à ces inventaires est une aide précieuse. La suivre : La semaine prochaine, un nouvel article sur l’ABC Gâtine
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Redécouverte de Bombus (Thracobombus) laesus mocsaryi, une espèce de bourdon considérée éteinte en France depuis une décennie

Redécouverte de Bombus (Thracobombus) laesus mocsaryi, une espèce de bourdon considérée éteinte en France depuis une décennie | Histoires Naturelles | Scoop.it
"Le spécimen observé en Charente (2014) se trouve nettement plus au nord que tout ce qui est connu de l'espèce en France
(Alpes-de-Haute-Provence, près de Manosque par exemple) : en cause le réchauffement climatique ou une continentalisation..."
 

Facebook : Société Entomologique de France, 05.06.2021

 

"(Re)découverte par Passion Entomologie de Bombus (Thracobombus) laesus mocsaryi, une espèce de bourdon considérée éteinte en France depuis une décennie !!"

 
INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel

 

 

via Benoît GILLES sur Twitter, 05.06.2021 https://twitter.com/PassionEntomo/status/1401087095322652672
 
"Heureux d'avoir (re)découvert Bombus (Thracobombus) lapsus mocsayi, une espèce de bourdon considérée éteinte en France depuis 10 ans ! Le spécimen se trouve nettement plus au nord que tout ce qui est connu de l'espèce en France (Charente)"
 

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Une espèce de coléoptère aquatique redécouverte en Belgique après 68 ans d'absence

Une espèce de coléoptère aquatique redécouverte en Belgique après 68 ans d'absence | Histoires Naturelles | Scoop.it

"Une espèce de coléoptère aquatique, qui n'avait pas été signalée dans notre pays depuis 1953, a été observée dans une zone d'eau salée de Lissewege, en Flandre occidentale, a rapporté mercredi l'association flamande de protection de la nature Natuurpunt. La découverte a eu lieu en mars dernier dans la région de Monnikenwerve, lors d'une visite de site dédiée spécialement à la recherche de ces insectes."

 
Agence Belga , publié le 16 juin 2021 à 18h05
 
[Image] Helophorus (Rhopalohelophorus) fulgidicollis Motschulsky 1860 - Encyclopedia of Life - N Sloth - https://eol.org/pages/3379419
 

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« La Monarchie occidentale a quasi disparu » - plus rien à manger, plus de boisson énergisante, du poison partout, le climat qui se réchauffe…

« La Monarchie occidentale a quasi disparu » - plus rien à manger, plus de boisson énergisante, du poison partout, le climat qui se réchauffe… | Histoires Naturelles | Scoop.it

"Dans les années 1980, on comptait 4,5 millions d'individus du Monarque d'Amérique Danaus plexippus (Lép. Nymphalidé) « occidental », migrant le long de la côte pacifique des États-Unis, tandis qu'une partie, bien plus conséquente, de la population voyageait chaque année entre Canada et Mexique, par la voie orientale."

 

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2021 : Juin


"Durant les décennies suivantes, le nombre  des « occidentaux » chuta, jusqu'à 30 000 en 2018 puis à moins de 2 000 au recomptage de novembre.
Soit une perte de 99 % en quelque 30 ans. Les causes ne sont pas bien établies en proportions. Plusieurs ont concouru à cette mort lente.


La perte d'habitat – des milliers d'hectares de végétation naturelle détruits - a joué sur les sites d'hivernation en Californie, à Pismo Beach notamment, ainsi que dans la Grande Plaine centrale que les papillons traversent.


L'usage accru d'herbicides a entraîné la disparition de quantités importantes de l'asclépiade, qui est la plante nourricière des chenilles et fournit le nectar aux imagos (ainsi qu'à nombre de pollinisateurs). En plus, les insecticides épandus par les agriculteurs ont tué directement les chenilles ; 9 matières actives de pesticides différentes ont été trouvés en 2020 sur chacun des pieds d'asclépiade échantillonnés autour de la Grande Vallée centrale.


On peut aussi incriminer le changement climatique. Les Monarques émergent d'hivernation plus tôt en saison et risquent de n'avoir pas encore d'asclépiade à disposition. Et leur cycle de vie peut aussi être perturbé par les feux géants et les gels inhabituels.


On peut agir pour soutenir la monarchie en lui fournissant de l'asclépiade. Des plantations sont en cours, notamment par des associations et des acteurs de sciences participatives, appuyés par l'État de Californie. Les particuliers sont appelés à en semer dans leur jardin et à rejoindre les équipes de dénombrement. Les expériences de restauration d'habitats ont déjà montré la bonne et rapide réaction des Monarques.


Cette catastrophe qui affecte un insecte bien-aimé et très visible doit inciter à porter aussi son attention sur des espèces plus discrètes, soumises aux mêmes facteurs adverses, pouvant jouer un rôle écologique important, comme pollinisateurs notamment."


D'après « Monarch butterflies are nearly extinct. California has a plan to save them », par Erin McCormick. Lu le 4 juin 2021 à www.theguardian.com/

 

Photo : Monarques occidentaux en hivernation à Pismo Beach. Cliché  USFWS Photo

 

Dernières nouvelles (2020) de la Monarchie épinglées ici : La monarchie, une et indivisible


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Phylogénie des coléoptères Meloini et modèles de colonisation des îles dans le Paléarctique occidental

Phylogénie des coléoptères Meloini et modèles de colonisation des îles dans le Paléarctique occidental | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Flightless, phoretic insects of the tribe Meloini include several widespread species able to inhabit both mainland and oceanic and continental islands. Relationships between phoretic an

 

Phylogeny of Meloini blister beetles (Coleoptera, Meloidae) and patterns of island colonization in the Western Palaearctic - Sánchez‐Vialas - 2021 - Zoologica Scripta

 

 

Traduction :

 

Les insectes phorétiques, incapables de voler, de la tribu des Meloini comprennent plusieurs espèces très répandues, capables de vivre aussi bien sur le continent que sur les îles océaniques et continentales. Les relations entre les espèces phorétiques et non phorétiques de Meloini ne sont pas claires, ce qui empêche les analyses évolutives et biogéographiques au sein du groupe.

 

Nous fournissons un cadre phylogénétique moléculaire robuste pour les Meloini, avec un échantillonnage plus fin dans le Paléarctique occidental, en analysant deux fragments de gènes nucléaires (Wg, 18S) et deux fragments d'ADNmt (cox1, 16S) de 24 espèces représentant huit sous-genres de Meloe et Physomeloe. Nos analyses phylogénétiques ont révélé que Meloe, tel que reconnu actuellement, est paraphylétique.

 

Notre hypothèse phylogénétique clarifie plusieurs relations controversées au sein du groupe. Nous fournissons un nouveau cadre taxonomique qui reflète mieux les relations évolutives du groupe en élevant au genre tous les sous-genres précédemment considérés : Afromeloe Schmidt, 1913, Alveomeloe Pripisnova, 1987, Chiromeloe Reitter, 1911, Desertimeloe Kaszab, 1964, Eurymeloe Reitter, 1911, Lampromeloe Reitter, 1911, Lasiomeloe Reitter, 1911, Listromeloe Reitter, 1911, Meloegonius Reitter, 1911, Mesomeloe Reitter, 1911, Meloenellus Reitter, 1911, Micromeloe Reitter, 1911, Taphromeloe Reitter, 1911 et Treiodous Dugès, 1869 ; tandis que Anchomeloe Iablokoff-Khnzorian, 1983, est récupéré comme sous-genre de Meloe.

 

En outre, nous avons effectué un échantillonnage intraspécifique étendu pour quatre taxons phorétiques (Meloe proscarabaeus, Meloe autumnalis, Eurymeloe mediterraneus et Eurymeloe tuccia) et utilisé des analyses phylogéographiques de l'ADNmt pour dévoiler les modèles de dispersion outre-mer. Nos analyses phylogéographiques ont révélé un niveau élevé de diversité d'haplotypes géographiquement non structurés au sein des taxons, ce qui suggère que des événements de dispersion transmarine se sont produits à plusieurs reprises au cours de l'histoire évolutive des espèces phorétiques de coléoptères vésiculés.

 

La phorésie larvaire peut expliquer l'existence de modèles biogéographiques et phylogéographiques idiosyncrasiques chez ces organismes incapables de voler.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)


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Une espèce d’insecte censée être disparue resurgit grâce à un Angoumoisin ! - Charente Libre.fr

Une espèce d’insecte censée être disparue resurgit grâce à un Angoumoisin ! - Charente Libre.fr | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Benoît Gilles a capturé dans ses filets il y a sept ans un insecte inconnu. Un spécialiste international vient de confirmer qu’il s’agit d’un bourdon que la science croyait disparu depuis une décennie.

 

Par Stéphane URBAJTEL, publié le 8 juin 2021 à 21h18, modifié le10 juin 2021.
 

"Dans la vitrine de l’entomologiste Benoît Gilles, c’est un insecte au milieu d’autres insectes. Un bourdon transpercé d’une épingle, accompagné d’une petite étiquette mentionnant l’année (2014) et le lieu de capture (Vœuil-et-Giget).

 

L’expert angoumoisin a donc attrapé la bébête dans ses filets depuis un bail et « pendant des années personne n’a pu dire ce que c’était, raconte-t-il. A l’époque l’insecte m’est apparu un peu surprenant au premier abord, je l’ai mis en photo avec la mention "à déterminer" sur un forum internet dédié à des spécialistes ».

 
 

Pas de nouvelles jusqu’à ce message tombé il y a peu dans la boite mail de Benoît Gilles, signé d’une sommité: le Belge Pierre Rasmont, docteur en sciences agronomiques, professeur de Zoologie et d’écologie à l’Université de Mons, directeur d’un laboratoire axé sur l’étude de l’écologie des bourdons et des abeilles sauvages.

 

Le scientifique, plein d’enthousiasme, a été formel: il s’agit d’un « bombus (Thoracobombus) lapsus mcasayi ». « Je pensais cette espèce totalement disparue de France depuis une décennie », écrit-il. Rayée de la carte, en partie en raison du réchauffement climatique, envisage le chercheur."

(...)

 

[Image] L'entomologiste angoumoisin Benoît Gilles présente la vitrine à l'intérieur de laquelle figure le spécimen.

Photo SU

 


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Faune et flore du pays - Le Balbuzard pêcheur

Faune et flore du pays - Le Balbuzard pêcheur | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Description  |   Habitat et habitudes  |   Aire de répartition  |   Alimentation  |   Reproduction  |   Conservation  |   Ressources Description Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) est un grand et puissant rapace (oiseau de proie). Le dos des adultes est brun foncé tandis que le front, les joues, le cou, la poitrine et le ventre sont blancs. Une raie foncée, qui part de la base du bec, traverse l’œil et s’étend jusqu’au dos. La tête et le haut de la poitrine sont rayés de brun de même que le dessous des ailes et de la queue. En Amérique du Nord, les rayures de la poitrine sont plus marquées chez la femelle que chez le mâle. Les juvéniles ressemblent beaucoup aux adultes, mais l’extrémité des plumes brunes des parties supérieures est blanchâtre, et les rayures de la poitrine et de la tête sont plus marquées. Les Balbuzards pêcheurs acquièrent leur plumage adulte vers l’âge de 18 mois. Comme c’est le cas pour la plupart des rapaces, la femelle est plus grosse que le mâle. En moyenne, elle pèse 1,6 kg comparativement à 1,4 kg pour le mâle, et elle a une envergure moyenne de 163 cm contre 159 cm pour le mâle. Le Balbuzard pêcheur adulte mesure de 53 à 65 cm de longueur. Son anatomie rappelle celle des aigles. Toutefois, ses ailes étroites sont nettement coudées quand elles se déploient, et la structure de ses pattes et de ses serres est à ce point particulière qu’on a placé le Balbuzard pêcheur dans une sous-famille à part dont il est l’unique représentant, les pandioninés. Contrairement aux autres rapaces, le Balbuzard pêcheur a les quatre doigts égaux. Le doigt externe est réversible, ce qui lui permet de saisir ses proies avec deux doigts dirigés en avant et deux en arrière. Chaque doigt se termine par un ongle long, acéré et recourbé, et la sole plantaire des pattes est couverte de courts spicules rigides, ce qui lui assure une bonne prise sur les proies glissantes. Ses proies sont d’ailleurs presque toujours des poissons qu’il capture vivants, d’où son surnom d’« Aigle-pêcheur ». Signes et sons Pour sa taille, l’oiseau a une voix faible, mais s’il se sent en danger ou s’il parade, son cri porte sur une bonne distance. Le plus souvent, il émet un tchiouc, tchiouc, tchiouc sifflé. Le cri du mâle effarouché près du nid est aigu et frénétique, et ressemble à tcheric, tcheric. Les femelles, elles, émettent un rapide piou, piou, piou. Haut de la page Habitat et habitudes Le Balbuzard pêcheur est l’un des oiseaux les plus répandus dans le monde. En effet, hormis les régions polaires et subpolaires, dont les étendues d’eau restent trop longtemps couvertes de glace, et quelques îles océaniques trop isolées situées à de basses latitudes, on le rencontre sur presque toutes les côtes de même qu’en bordure des grands lacs, des fleuves et des rivières de tous les continents. Caractéristiques uniques Lorsqu’il aperçoit un poisson, le Balbuzard pêcheur vole sur place à une hauteur variant de 10 à 30 m jusqu’à ce que le poisson soit bien placé. Le spectacle qu’il offre alors est tout simplement grandiose lorsque, énorme et pourtant si léger, il plonge du haut des airs, les ailes à moitié fermées et les serres bien en avant, pour disparaître presque complètement sous la surface de l’onde dans une grande gerbe d’eau. Il reparaît le plus souvent quelques secondes plus tard avec un poisson bien agrippé, la tête en avant, entre les serres. Heureusement, son plumage est fin et serré, surtout sur les pattes, ce qui lui évite de trop se mouiller. Le Balbuzard pêcheur transporte le poisson capturé en plaçant la tête de celui-ci dans la direction du vol. Il se sert parfois d’une seule patte pour tenir un petit poisson, mais normalement, il utilise les deux. Le Balbuzard pêcheur a figuré au dos du billet de banque canadien de 10 dollars pendant de nombreuses années. Haut de la page Aire de répartition Le moment de retour du Balbuzard pêcheur au lieu de nidification varie en fonction de l’âge. Les jeunes d’un an demeurent aux lieux d’hivernage, situés en Amérique latine et dans le nord de l’Amérique du Sud. À deux ans, de 30 à 50 p. 100 des oiseaux retournent près de leur lieu de naissance sans toutefois y nicher, leur maturité sexuelle n’étant atteinte qu’à l’âge de trois ans. À partir de cet âge, ils reviendront au nid bon an mal an se reproduire à l’endroit qui les a vus naître. Haut de la page Alimentation Le Balbuzard pêcheur recherche particulièrement des poissons qui nagent lentement et qui se tiennent près de la surface de l’eau. Au Canada, ses proies préférées sont, en eau douce, les meuniers, les brochets et les dorés de taille moyenne. À l’occasion, il se nourrit de poissons pesant jusqu’à 2 kg dans les étangs d’élevage, au grand désarroi des pisciculteurs et parfois même, au risque de sa vie. En milieu salé, il se nourrit surtout de plies et de poulamons, mais aussi de goberges, d’aloses et d’éperlans.  Chaque jour, le Balbuzard pêcheur fait plusieurs patrouilles au-dessus des secteurs les plus poissonneux des grandes nappes d’eau des territoires qu’il fréquente. Lorsqu’il aperçoit un poisson, il vole sur place à une hauteur variant de 10 à 30 m jusqu’à ce que le poisson soit bien placé. Le spectacle qu’il offre alors est tout simplement grandiose lorsque, énorme et pourtant si léger, il plonge du haut des airs, les ailes à moitié fermées et les serres bien en avant, pour disparaître presque complètement sous la surface de l’onde dans une grande gerbe d’eau. Il reparaît le plus souvent quelques secondes plus tard avec un poisson bien agrippé, la tête en avant, entre les serres. Heureusement, son plumage est fin et serré, surtout sur les pattes, ce qui lui évite de trop se mouiller.  Lorsque le poisson est gros ou difficile à maîtriser, l’oiseau peut tenter à plusieurs reprises de s’élever de l’eau avant de réussir. Il est arrivé que des Balbuzards pêcheurs ayant capturé des poissons trop lourds soient incapables de lâcher prise et, ayant été entraînés sous l’eau par le poisson, se soient noyés. À l’occasion, l’oiseau glisse sur la surface de l’eau pour saisir les poissons qui viennent de mourir ou qui sont sur le point de mourir.  Le Balbuzard pêcheur transporte le poisson capturé en plaçant la tête de celui-ci dans la direction du vol. Il se sert parfois d’une seule patte pour tenir un petit poisson, mais normalement, il utilise les deux. À l’occasion, un Pygargue à tête blanche tente alors de lui voler sa proie en le harcelant au vol jusqu’à ce qu’il la laisse tomber. Habituellement, le Balbuzard pêcheur va se percher tout près pour manger sa proie, sauf durant la période de nidification; il l’amène alors au nid ou sur un perchoir situé près du nid. Il tient le poisson avec une patte et le déchire en morceaux avec son bec, dévorant la tête en premier. Haut de la page Reproduction Au Canada, le Balbuzard pêcheur niche le plus souvent dans les épinettes et les pins vigoureux dont la tête s’est cassée sous le poids de la neige et du verglas, ce qui lui offre une plate-forme naturelle sur laquelle édifier son nid. Aux endroits où les grands arbres manquent (par exemple, à la suite d’un incendie de forêt), il lui arrive de nicher au sol, principalement sur de gros blocs erratiques dans un cours d’eau, ou au sommet de rochers non fréquentés par les prédateurs terrestres, et parfois même sur des structures artificielles, telles que des pylônes électriques, des cheminées d’usine, des affûts de chasseurs ou la charpente dénudée d’un wigwam abandonné. Par ailleurs, il n’hésite pas à utiliser les plates-formes artificielles dont les gestionnaires de la faune encouragent la construction dans les secteurs où les lieux de nidification naturels font défaut. Le nid volumineux et permanent se trouve habituellement près de l’eau et repose au sommet d’un grand arbre, vivant ou mort, mais de préférence suffisamment solide pour supporter cette immense masse de branches sèches. En plus des branches, le Balbuzard pêcheur incorpore toutes sortes de matériaux à la structure de son nid, dont des piquets, de la corde, des lambeaux de vieux linge, du plastique et même des bois de caribou. Pour construire son nid, le Balbuzard pêcheur casse des branches d’arbres en plein vol, ou les ramasse sur le sol. S’il s’affaire à la construction de son logis surtout au début de la période de nidification, il lui arrive également d’y ajouter des matériaux tout au long de cette période. À la fin de l’été, l’oiseau passe beaucoup de temps à réparer son nid en prévision de l’année suivante. En moyenne, les nids, qui ont de 30 à 60 cm de profondeur, mesurent 1 m de diamètre, mais certains ont plus de 2,5 m. Une faible cavité est aménagée pour les œufs, mais le nid s’aplatit au fur et à mesure que la période de nidification avance. Chaque année, le Balbuzard pêcheur y ajoute des matériaux si bien que le poids du nid le fait parfois glisser le long du tronc de l’arbre sur lequel il se trouve. Habituellement, le Balbuzard pêcheur défend son territoire contre les autres oiseaux de grande taille, tels que les aigles, les hiboux, les goélands et le Grand Héron, qui n’hésitent pas à lui ravir son nid. Aussi prendra-t-il souvent la précaution de construire plus d’un nid sur son territoire, surtout si, une année, il ne réussit pas à avoir de petits. Certains couples partagent le même nid, année après année. Les partenaires se livrent à des parades spectaculaires au début de la période de reproduction pour s’unir ou pour réaffirmer leur union. À plusieurs reprises, les mâles montent très haut dans les airs, planent pendant quelques instants et descendent en piqué, puis remontent en décrivant un grand arc de cercle. Quelquefois, la femelle participe à une version modifiée de cette parade en faisant mine de poursuivre le mâle. Au cours d’un autre type de manifestation rituelle près du nid, le mâle vole laborieusement, le corps arqué et les pattes pendantes, tenant souvent un poisson ou une branche entre ses serres. Les couples nicheurs indigènes ont en moyenne, d’après les estimations, trois œufs de couleur chamois et tachetés de brun foncé. Le mâle participe peu à l’incubation, consacrant la majeure partie de son temps à la pêche, puisqu’il est l’unique pourvoyeur de la famille durant tout le mois où dure l’incubation de même qu’au cours du premier mois de croissance des poussins. Ceux-ci réclament alors plus de six poissons par jour. Si la nourriture est abondante, deux petits sur trois prendront normalement leur envol au bout de sept à neuf semaines de soins parentaux assidus. Les cas de prédation des œufs et des oisillons par les corneilles, les corbeaux, les hiboux, les goélands et les ratons laveurs ne sont pas chose courante lorsque les parents ne sont pas dérangés par les humains. D’après les plus récentes estimations, environ la moitié des jeunes meurent la première année tandis que pour les années subséquentes, le taux de mortalité est évalué entre 16 et 19 p. 100. Selon les données de baguage disponibles (20 000 individus bagués au cours des 60 dernières années), on estime que le Balbuzard pêcheur peut vivre de 15 à 20 ans. Cependant, certains individus peuvent vivre beaucoup plus longtemps, le record de longévité de l’espèce étant de 35 ans (il s’agissait d’un oiseau bagué, probablement tué par balle). Il n’est malheureusement pas possible de savoir combien de saisons cet individu a investies dans la reproduction. La plus vieille mention en ce sens est de 23 ans. Haut de la page Conservation À l’instar de plusieurs autres oiseaux de proie situés au sommet de la chaîne alimentaire, les Balbuzards pêcheurs ont connu des difficultés de reproduction durant les années 1950 et 1960 et ce, dans le monde entier. Ces problèmes découlaient principalement de l’usage, alors très répandu, des pesticides organochlorés, en particulier le DDT, dont un métabolite, le DDE, causait l’amincissement des coquilles d’œufs et entraînait le bris des œufs sous le poids de la femelle. Depuis qu’on a limité l’usage de ces produits à peu près partout, les populations sont en bonne voie de rétablissement dans les habitats de nidification qui conviennent toujours à l’espèce. C’est apparemment la longue espérance de vie du Balbuzard pêcheur qui lui a permis de survivre durant ces années de forte pollution, en dépit d’une faible productivité. De plus, son étonnante facilité à vivre à proximité des humains et à utiliser les structures artificielles mises à sa disposition aux endroits où manquent des supports naturels pour fixer son nid, ainsi que la création de réservoirs et d’étangs aménagés où prolifèrent les poissons, ont contribué au rétablissement des populations les plus affectées par les pesticides. En plus d’être un magnifique représentant de la faune de l’Amérique du Nord, le Balbuzard pêcheur est un bon indicateur biologique des problèmes de l’environnement. Tant que nous prendrons les mesures qui s’imposent en réaction aux signaux donnés par les espèces témoins de l’état de l’environnement, nous pourrons préserver les populations de Balbuzards pêcheurs et de celles de nombreuses autres espèces. Haut de la page Ressources Ressources en ligne Cornell University Laboratory of Ornithology (en anglais seulement) Ressources imprimées BIRD, D.M. (réd. princ.). Biology and management of bald eagles and ospreys, Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec), Harpell Press, 1983. BURTON, M. Encyclopédie du monde animal, vol. 5, Les oiseaux, Verviers (Belgique), Collection Marabout Université, 1984, p. 85-89. CHINERY, M. Les prédateurs et leurs proies, Neufchâtel (Suisse), Delachaux et Niestlé, 1983, p. 164-165. DELAUNOIS, A. Les oiseaux de chez nous, 2e éd. rev. et corr., Saint-Lambert (Québec), Éd. Héritage inc. 1990. FAUCHER, D. « Le Balbuzard, l’Aigle-pêcheur », dans Forêt Conservation, magazine de l’AFQ et des Clubs 4-H du Québec, Québec (Québec), 53(1): 28-33, 1986. GÉROUDET, P. Les rapaces diurnes et nocturnes d’Europe, 6e éd., Neufchâtel (Suisse), Delachaux et Niestlé, 1984, p. 233- 241. GODFREY, W. E. Les oiseaux du Canada, éd. rév., Musées nationaux du Canada, réimprimé en 1989, La Prairie (Québec), Éditions Marcel Broquet, en collaboration avec le Musée national des sciences naturelles, 1986. POOLE, A.F. Ospreys: a natural and unnatural history, Royaume-Uni, Cambridge University Press, 1989. © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 1992. Tous droits réservés. No de catalogue CW69-4/66-1992F ISBN 0-662-197318-6 Texte : J.-L. DesGranges, S. Forbes et J. Rodrigue Photo : Habitat faunique Canada
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Une nouvelle conception de pièges non destructifs, basés sur le métabarcodage de l'ADN environnemental, pour la surveillance des bousiers

Une nouvelle conception de pièges non destructifs, basés sur le métabarcodage de l'ADN environnemental, pour la surveillance des bousiers | Histoires Naturelles | Scoop.it
 The current biodiversity crisis calls for rapid and wide-ranging surveys to assess living organisms. However, some taxa are more elusive than others, making monitoring challenging. This is the case for soil invertebrates, but new molecular technologies such as eDNA metabarcoding could help to alleviate this problem. In this study, we evaluated the feasibility of using an eDNA approach to survey dung beetles, adapting existing monitoring methods for surveying dung fauna to enable eDNA collection in a non-destructive way.

 

A novel trap design for non-lethal monitoring of dung beetles using eDNA metabarcoding

 

Leandro Camila, Dejean Tony, Valentini Alice, Jean Pauline & Jay-Robert Pierre

Journal of Insect Conservation, 21.06.2021

 

Traduction :

 

La crise actuelle de la biodiversité appelle des enquêtes rapides et de grande envergure pour évaluer les organismes vivants. Cependant, certains taxons sont plus insaisissables que d'autres, ce qui rend la surveillance difficile. C'est le cas des invertébrés du sol, mais les nouvelles technologies moléculaires telles que le métabarcodage de l'ADN environnemental (ADNe) pourraient contribuer à atténuer ce problème. Dans cette étude, nous avons évalué la faisabilité de l'utilisation d'une approche d'ADNe pour étudier les bousiers, en adaptant les méthodes de surveillance existantes pour étudier la faune des bouses afin de permettre la collecte d'ADNe de manière non destructive.

 

L'idée principale de la conception est de capturer les sécrétions et les excrétions des espèces sur une compresse non tissée imbibée de sérum dans un piège non destructif appâté. Bien que l'attrait du dispositif pour les bousiers et le protocole d'échantillonnage mériteraient d'être perfectionnés, l'ADNe a permis d'identifier plus de 68 % des espèces piégées et un taux de correspondance entre l'identification et l'abondance relative de 79 %.

 

Les résultats de l'étude démontrent l'efficacité des outils de détection basés sur l'ADN électronique pour le suivi des bousiers par rapport aux techniques de relevé et d'identification standard. De plus, le dispositif de collecte adapté développé pour l'étude pourrait être utilisé pour des enquêtes similaires sur d'autres invertébrés terrestres ou même réadapté. En fin de compte, nous espérons que cette étude encourage davantage d'études non invasives des insectes en permettant à d'autres d'utiliser ces techniques moléculaires émergentes et non destructives et, par conséquent, de favoriser de vastes programmes de surveillance et de conservation des insectes.


Implications pour la conservation des insectes

 

La normalisation et l'optimisation des protocoles d'échantillonnage pour l'inventaire et le suivi sont essentielles pour débloquer les études sur les invertébrés et les évaluations de conservation. Nous montrons ici comment les outils moléculaires, tels que l'ADN environnemental, sont un moyen prometteur de recueillir rapidement des informations écologiques sans tuer les populations ciblées en adaptant les outils d'inventaire traditionnels. Des pièges NDC nouvellement développés pour les bousiers, inspirés des pièges CSR, ont permis la collecte d'informations qualitatives et quantitatives dans des écosystèmes agropastoraux tempérés, ouvrant la voie à un suivi à grande échelle de l'ADNe pour informer les plans de gestion et de conservation.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

pdf : https://link.springer.com/epdf/10.1007/s10841-021-00329-4?sharing_token=PfReBLrhZ_cNd_ah91UZxfe4RwlQNchNByi7wbcMAY4Of40xRIfkDh5cajNrn-NJP4wpah_mKSCiDNH1jME2wLjUfNfYo9BnjnzCixPLA1iyuCiOBlbfTAKtSqlqdjE8vk5fs3H4GwnTHjsjB_xEw3N93BNlIhKenCwc9fggpdQ%3D

 

via Camila Leandro R. sur Twitter, 22.06.2021 https://twitter.com/CamLeandroRivel/status/1407310130702655499?cn=ZmxleGlibGVfcmVjcw%3D%3D&refsrc=email

 

: "Mon article de thèse à propos du #monitoring de coléoptères coprophages (bousiers) avec des pièges non destructifs ADN environnemental est ici ! || My PhD paper on #DungBeetle and #eDNA (A novel trap design for non‑lethal monitoring) is finaly here! → https://t.co/9dfkqJvn9u → https://t.co/7BHKmeDmng"

 


Via Bernadette Cassel
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Au-delà de Lyme : les autres maladies transmises par les tiques

Au-delà de Lyme : les autres maladies transmises par les tiques | Histoires Naturelles | Scoop.it

"Tout le monde a déjà entendu parler de la maladie de Lyme. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreuses espèces de tiques en France, et qu’elles propagent d’autres maladies, dont certaines émergentes ?"

 

Nathalie Boulanger, 28.06.2021

 

"Sur les 900 espèces de tiques que l’on trouve dans le monde, une quarantaine vit en France.

 

La plus connue d’entre elles est probablement la tique Ixodes ricinus, largement médiatisée en raison de son rôle dans la propagation de la maladie de Lyme. En revanche, on sait peut-être moins que cette espèce transmet également d’autres maladies, et que d’autres tiques peuvent également piquer l’être humain, quoique plus rarement.

 

Petit inventaire des tiques « françaises » et des problèmes qu’elles peuvent causer.

 

Les tiques les plus importantes pour la santé humaine en France

Les tiques se répartissent en deux familles principales, les tiques dures (ou Ixodidae) et les tiques molles (ou Argasidae). Mais qu’elles soient dures ou molles, une fois sorties de leur œuf, toutes se développent de la même façon, en passant par trois étapes, ou stases : la larve, la nymphe et l’adulte (mâle ou femelle).

Entre chaque stase, un repas sanguin est nécessaire pour induire la mue qui permettra de passer à l’étape suivante. C’est à ce moment que les tiques peuvent, si elles se nourrissent sur un animal infecté, acquérir un micro-organisme potentiellement pathogène (parasite, virus ou bactérie). Elles deviennent alors susceptibles de le transmettre à un nouvel hôte, animal ou humain, lors du repas de sang suivant.

 

Les tiques molles piquent rarement l’être humain. La tique du pigeon, Argas reflexus, est celle qui est le plus souvent incriminée. Cette tique prend un repas sanguin court, généralement la nuit. Jusqu’à présent, son implication dans la transmission de maladies à l’homme n’a pas été démontrée. En revanche, sa salive peut induire des chocs anaphylactiques, autrement dit des réactions allergiques violentes lesquels peuvent entraîner des pertes de connaissances, voire nécessiter une prise en charge en réanimation.

 

En ce qui concerne les tiques dures, les genres les plus importants sont : Ixodes, Dermacentor et Rhipicephalus (Figure 1). Leurs repas, plutôt pris en journée, sont longs : ils durent de 3 à 10 jours. Ces tiques sont vectrices d’un grand nombre d’agents potentiellement infectieux : des bactéries (Borrelia, Anaplasma, Rickettsia…), des virus tels que le virus de l’encéphalite à tique voire des parasites comme Babesia.

 

Les maladies à tiques sont en majorité des zoonoses : les agents infectieux qui les causent sont transmis à l’être humain à partir des animaux. Cette transmission est « accidentelle », dans le sens où l’humain n’est pas habituellement un hôte de ces micro-organismes ; se retrouver dans notre corps signifie pour eux arriver dans une impasse, puisque nous ne faisons pas partie de leur cycle de reproduction."

(...)

 

[Image] Face dorsale des principaux genres Ixodidae (tiques dures) et Argasidae (tiques molles) d’importance médicale et vétérinaire en France. Photos de la collection personnelle JM Berenger, URMITE, Marseille, Author provided


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www.rainette.ca | Pour l'avenir des milieux naturels et de la biodiversité

www.rainette.ca | Pour l'avenir des milieux naturels et de la biodiversité | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Jolie, mais peu observée. Discrète, mais parfois très assourdissante. Elle fait grandement parler d’elle dans les médias, pourtant, on porte peu d’intérêt à sa fragile existence. Cette grenouille est un réel paradoxe! Découvrez qui elle est et explorez son habitat, ici comme sur le terrain. Reconnaissez sa contribution à protéger la biodiversité périurbaine et son importance d’exister. Faites partie de son environnement, soyez bon voisin. Créez des opportunités et activités pour parler de la rainette faux-grillon. La préservation des espèces et la protection de leurs habitats passent d’abord par une prise de conscience collective de leur existence et de leur importance, suivi de l’établissement d’un espace de dialogue ouvert permettant des échanges entre les différents acteurs de la société, dont les citoyens et les élus. Source: Ciel et Terre
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Expansion de la punaise diabolique en France : elle a conquis plus de 50% des départements métropolitains

Expansion de la punaise diabolique en France : elle a conquis plus de 50% des départements métropolitains | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Pour la première fois, une initiative de science citoyenne a permis de suivre en temps réel l’expansion d’une espèce envahissante d’importance agronomique à travers le pays. A travers une application et un site web, plus de 4 000 participants ont ainsi signalé la présence de la punaise diabolique entre 2012  et aujourd’hui. Chaque signalement est accompagné de nombreuses observations sous la forme de photographies complétées par des commentaires sur les conditions d’observations. Bilan de cette étude de 8 ans : en 2019, la punaise diabolique a conquis plus de 50% des départements métropolitains.

 

Expansion de la punaise diabolique en France : le rôle capital des sciences participatives pour le suivi des espèces envahissantes

INRAE INSTIT, 01 juin 2021

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

INRAE et le Muséum national d’Histoire naturelle ont créé deux programmes de sciences participatives pour étudier l’expansion géographique d’une espèce envahissante : la punaise diabolique. Cet outil puissant au service de la recherche a permis une vaste collecte de données sur ce ravageur de nombreuses cultures. Les résultats de ces initiatives citoyennes sont parus le 1er juin dans la revue Scientific Report, ouvrant la voie au développement de programmes similaires pour suivre l’expansion d’autres espèces envahissantes.

 

Références :

 

Streito, JC., Chartois, M., Pierre, E. et al. Citizen science and niche modeling to track and forecast the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855). Sci Rep 11, 11421 (2021). https://doi.org/10.1038/s41598-021-90378-1

 

Chartois M, Streito J-C, Pierre E, Armand J-M, Gaudin J, Rossi J-P (2021) A crowdsourcing approach to track the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855) in France. Biodiversity Data Journal 9: e66335. https://doi.org/10.3897/BDJ.9.e66335
 
[Image] Occurrence data for Halyomorpha halys in France according to citizen sources : Geographical expansion of the BMSB in France from 2012 to 2019 according to available data including GBIF sources. Photograph by J.C. Streito/Inrae. The maps were generated using R 4.0.3 (https://cran.r-project.org/).

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Espèces menacées : une liste rouge pour les abeilles sauvages en France

Espèces menacées : une liste rouge pour les abeilles sauvages en France | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Le Comité français de l'Union internationale de la conservation de la nature et le Museum national d'histoire naturelle vont travailler à l'élaboration de la première liste rouge pour les abeilles sauvages en France. Le "plan pollinisateurs" du gouvernement, lui, est au point mort.

 

10 mai 2021

Par Marianne Enault

 

"C'est une première. Le comité français de l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN) et le Museum national d'histoire naturelle viennent de lancer les travaux visant à constituer, d'ici trois ans, une liste rouge des abeilles sauvages en France. "Il s'agit d'établir un inventaire et un état de santé précis du millier d'espèces que compte la France, explique Florian Kirchner, le 'Mr Espèces' de l'UICN. On craint que ces populations ne soient en déclin, comme l'abeille domestique."

 

Parmi elles se trouvent des abeilles maçonnes, qui façonnent leur nid, des abeilles découpeuses, des abeilles charpentières, des abeilles de sable, des bourdons… la liste est longue et surtout méconnue. Pour dresser cet inventaire et établir l'état de santé des abeilles sauvages en France, le Comité français de l'UICN va se baser sur (...)"

 

[Image] Bombus_cullumanus_-_Pierre_Rasmont-300x225.jpg

via "Mauvaises nouvelles pour les bourdons d’Europe" - UICN France https://uicn.fr/mauvaises-nouvelles-pour-les-bourdons-deurope/

 


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Atlas de fourmis du Luxembourg : le résultat d’une recherche quinquennale (2013–2017) menée sur l’ensemble du territoire du Grand-Duché du Luxembourg

Atlas de fourmis du Luxembourg : le résultat d’une recherche quinquennale (2013–2017) menée sur l’ensemble du territoire du Grand-Duché du Luxembourg | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Cet atlas myrmécologique est le résultat d’une recherche
quinquennale (2013–2017) menée sur l’ensemble du
territoire du Grand-Duché du Luxembourg et ciblant
tous les types de milieux possibles afin d’obtenir la
meilleure représentativité de la faune luxembourgeoise
des fourmis, avec leurs spécificités et exigences écologiques.
Une liste globale reprend les 66 espèces qui ont
été trouvées au Luxembourg depuis plus d’un siècle
avec une indication sur leur statut de conservation, des découvertes et une clé d’identification.

 

ADEP entomologie
17 juin 2021 Laurent Colindre
 

Pour les passionnés des fourmis, nous vous proposons de retrouver l’intégralité de l’atlas des fourmis du Luxembourg dirigé par notre collègue Philippe WEGNEZ.

 

Wegnez P., Ignace D., Morro C. 2021. - Atlas des fourmis luxembourgeoises (Hymenoptera, Formicidae). Ferrantia 84, Musée national d'histoire naturelle, Luxembourg, 130 p. Date de publication:16 juin 2021
Ferrantia-84-atlas-des-fourmis - Télécharger

 


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Des papillons battent le record de la plus longue migration d'insectes

Des papillons battent le record de la plus longue migration d'insectes | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Le papillon Belle-Dame peut traverser le Sahara pour rejoindre l'Europe, révèle une nouvelle étude.

 

Migration : des papillons traversent le Sahara 

Par Anne-Sophie Tassart le 23.06.2021 à 14h46

 

"Les Belles-Dames, des papillons, sont capables de parcourir entre 12 000 km et 14 000 km aller-retour, quand les conditions météorologiques le permettent."

 

Environmental drivers of annual population fluctuations in a trans-Saharan insect migrant | PNAS, 29.06.2021 https://www.pnas.org/content/118/26/e2102762118

 

The painted lady butterfly is an annual migrant to northern regions, but the size of the immigration varies by more than 100-fold in successive years. Unlike the monarch, the painted lady breeds year round, and it has long been suspected that plant-growing conditions in winter-breeding locations drive this high annual variability. However, the regions where caterpillars develop over winter remained unclear. Here, we show for the European summer population that winter plant greenness in the savanna of sub-Saharan Africa is the key driver of the size of the spring immigration. Our results show that painted ladies regularly cross the Sahara Desert and elucidate the climatic drivers of the annual population dynamics.

Abstract

Many latitudinal insect migrants including agricultural pests, disease vectors, and beneficial species show huge fluctuations in the year-to-year abundance of spring immigrants reaching temperate zones. It is widely believed that this variation is driven by climatic conditions in the winter-breeding regions, but evidence is lacking. We identified the environmental drivers of the annual population dynamics of a cosmopolitan migrant butterfly (the painted lady Vanessa cardui) using a combination of long-term monitoring and climate and atmospheric data within the western part of its Afro-Palearctic migratory range. Our population models show that a combination of high winter NDVI (normalized difference vegetation index) in the Savanna/Sahel of sub-Saharan Africa, high spring NDVI in the Maghreb of North Africa, and frequent favorably directed tailwinds during migration periods are the three most important drivers of the size of the immigration to western Europe, while our atmospheric trajectory simulations demonstrate regular opportunities for wind-borne trans-Saharan movements. The effects of sub-Saharan vegetative productivity and wind conditions confirm that painted lady populations on either side of the Sahara are linked by regular mass migrations, making this the longest annual insect migration circuit so far known. Our results provide a quantification of the environmental drivers of large annual population fluctuations of an insect migrant and hold much promise for predicting invasions of migrant insect pests, disease vectors, and beneficial species.

 

[Image] Migration arena of the painted lady. Regions implicated in driving population abundance of painted ladies in the western section of the Afro-Palearctic migratory range, according to the results of our preliminary correlation analyses. Regions labeled and outlined in purple are either potential source areas for winter breeding of painted ladies (“tropical forest,” “West Sudanian Savanna,” “Western Sahel,” “Maghreb,” and “Southern Iberia”) or regions where butterfly monitoring data were collected (green crosses in “NE Spain,” “Netherlands,” and “England & Wales”). Red and pink points superimposed on the map indicate areas with positive significant correlations between January NDVI values and spring painted lady counts in NE Spain, whereas dark- and light-blue points indicate areas with positive significant correlations with February NDVI values. The gray squares represent the “west kernel” (red) and “east kernel” (blue) used in our final models. See SI Appendix, Fig. S1 for a close-up view of the sub-Saharan region and the kernel areas.


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Journée Nationale des Insectes 2021 – Société d’Entomologie du Canada

Journée Nationale des Insectes 2021 – Société d’Entomologie du Canada | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Le 8 juin, nous vous invitons à célébrer la Journée Nationale des Insectes (JNI) en compagnie de milliers d’amateurs, de professionnels et d’amoureux des insectes à travers le Canada.

 

mai 27, 2021/par Cass Chowdhury

Pour plus d’informations :

→ https://esc-sec.ca/fr/entomology-resources/jni-journee-nationale-des-insects/

 


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Canosphère sort son premier livre consacré aux libellules

Canosphère sort son premier livre consacré aux libellules | Histoires Naturelles | Scoop.it
 "Dordogne, le pays des libellules" est le premier livre publié par Canosphère. Découverte de cet ouvrage collectif

 

Lundi 14 juin 2021 à 13:30
Par Marie-Corine Cailleteau, France Bleu Périgord
 

"Dordogne, le pays des libellules" est un ouvrage collectif qui embarque les lecteurs à la découverte du monde fascinant des Odonates qui se plaisent en Périgord. Qui sont ces libellules ? Comment vivent-elles ? Entre milieu aquatique et aérien, suivez la vie de ces insectes aussi mystérieux qu'étonnants. 

 

Ecoutez l'interview de Paul Placet pour l'ouvrage collectif "Dordogne, le pays des libellules"


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