08 avril 2021

Histoires Naturelles - 8 avril 2021

 


Histoires Naturelles

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Parc national de la Biebrza

Parc national de la Biebrza | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Le Parc national de la Biebrza – le plus grand de Pologne – sauvegarde l’une des plus grandes étendues d’Europe de tourbières de vallée à l’état naturel. La superficie de ces tourbières dans le bassin de la Biebrza est de 59 223ha. Le parc national est réputé pour ses merveilleux sites marécageux ainsi que pour la richesse de sa faune et de sa flore. Le marais de la Biebrza (Bagna Biebrzańskie) constituent l’habitat de nombreuses espèces d’oiseaux et de proie devenues rares en Europe (environ 235 espèces, dont 157 nidifient en ces lieux). Au printemps, lorsque la Biebrza en crue quitte son lit et se répand sur plusieurs kilomètres, des milliers d’oiseaux migrateurs s’y rassemblent. La vallée de la Biebrza est la plus grande station de l’élan en Pologne, et il n’est pas rare d’y renconter également, entre autres, le loup, le castor et la loutre. Le Parc national de la Biebrza est un endroit qui se prête à merveille à la chasse aux images et aux bruits de la nature à l’aide d’une caméra et d’un microphone. Le parc est assujetti aux dispositions de la convention internationale de Ramsar.  Liens:
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Pierre Queney et Patrick Prévost : Clés des coléoptères aquatiques adultes de France métropolitaine Tome 1

Pierre Queney et Patrick Prévost : Clés des coléoptères aquatiques adultes de France métropolitaine Tome 1 | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Premier tome de 200 pages consacré à 160 espèces de Coléoptères aquatiques de France métropolitaine parmi les plus de 600 actuellement recensées.


Rédigé par Pierre QUENEY et Patrick PREVOST, et coédité par l'Opie et l'ADEP, ce premier tome traite des adultes des Coléoptères Polyphaga Hydrophiloidea.

 

Les passionnants insectes aquatiques

Eau vive ou dormante, eau douce ou saumâtre, lac de montagne ou mare des prés... le monde animal a su s’adapter à toutes les formes d’un élément dont l’homme a tant besoin. Pourtant l’onde cache bien ceux qui l’habitent et les insectes plus que d’autres. Parmi eux plus de 600 coléoptères différents participent à la biodiversité des milieux aquatiques de France métropolitaine. La taille de ces petites bêtes et leurs mœurs souvent obscures rendent leur univers difficile à comprendre et à caractériser. L’une des voies obligées pour avancer dans sa connaissance repose sur l’identification des espèces qu'il héberge.

 

L’ambition de cet ouvrage issu d'une remarquable synthèse documentaire est de proposer des clés de détermination à accès multiple et qui soient étayées par un grand nombre d’illustrations

 

Le livre est prêt à impression. Si vous le commandez avant fin avril vous le recevrez début juin ! Pendant 1 mois, nous vous offrons la possibilité de le commander avant impression afin de profiter de tarifs avantageux. Et en plus, nous vous offrons les frais de port !  Si vous êtes passionnés ou ne serait-ce qu'intéressés par les insectes aquatiques de nos régions, profitez vite de cette offre exceptionnelle !

 


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Alexanor – Revue française de Lépidoptérologie : Le fascicule 29 (4) vient de paraître

Alexanor – Revue française de Lépidoptérologie : Le fascicule 29 (4) vient de paraître | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Le dernier fascicule du millésime 2019 est paru. Vous y trouverez, entre autres, plusieurs mentions départementales inédites, aussi bien de Rhopalocères que d'Hétérocères. Ce fascicule est aussi l'occasion d’éclaircir plusieurs confusions qui règnent autour du nom et de l'identité de notre illustre prédécesseur Sigismund Ernst von Hohenwart. Nous travaillons bien sûr en ce moment même à la préparation des deux prochains fascicules, qui seront réunis en un double numéro, afin de combler un peu le retard accumulé en 2020.

 

Publié le 11.03.2021

 

Dernier fascicule paru – Alexanor
https://alexanor.org/dernier-fascicule-paru/

 

Tome 29 Fascicule 4
Octobre à décembre 2019

Paru le 11 mars 2021

 

Sommaire

Collectif. Brèves de lecteurs [3 p.]

Delvalée (Jean-Paul). À propos de Phragmatobia luctifera dans la Drôme.

Essayan (Roland). Une aberration de Melitaea aurelia en Côte-d’Or.

Essayan (Roland). Eublemma purpurina découvert dans la Haute-Marne.

Rosa (Roger). À propos de Gonepteryx cleopatra dans le Lot.

Scamaroni (Frédéric). Un curieux spécimen corse de Gonepteryx cleopatra.

Voinot (Claude). Pontes d’Euphydryas maturna dans le Dijonnais.

Lévêque (Antoine), Miège (Josiane) et Hergibo (Agnès). À propos de deux observations du Petit Azuré porte-queue, Leptotes pirithous (Linnaeus, 1767), dans le Loiret (Lepidoptera Lycaenidae Polyommatinae) [6 p.]

Deux observations exceptionnelles de Leptotes pirithous durant l’automne 2014 et l’été 2017 sont rapportées dans le Loiret, département où la présence de ce Lycène n’avait encore jamais été mentionnée.

Luquet (Gérard Chr.). Contribution à la connaissance des Hétérocères des départements de l’Essonne et du Jura. Espèces récemment revues ou nouvelles pour ces deux départements (Lepidoptera Crambidae, Geometridae, Erebidae et Noctuidae) [16 p.]

L’auteur met à jour la répartition de quelques espèces d’Hétérocères dans les départements de l’Essonne et du Jura. Il mentionne la redécouverte d’Idaea macilentaria (Herrich-Schäffer, 1846) dans l’Essonne, où cette espèce n’avait plus été revue depuis 1901. Scopula immorata (L., 1758) est nouveau pour le département de l’Essonne ; Ancylolomia tentaculella (Hübner, 1796), Rhodometra sacraria (L., 1767) et Dysgonia algira (L., 1767) sont nouveaux pour le département du Jura.

Luquet (Gérard Chr.). Colostygia olivata ([Denis & Schiffermüller], 1775) en Haute-Normandie (Lepidoptera Geometridae Larentiinae) [3 p.]

L’auteur relate la découverte en Haute-Normandie, le 8 août 1992, de deux exemplaires de la Cidarie olivâtre, Colostygia olivata ([D. & S.], 1775), à Campneuseville, dans le département de la Seine-Maritime, sur un coteau calcaire. Jusqu’alors, cette espèce orophile n’avait jamais été signalée de Normandie.

Luquet (Gérard Chr.). Sigismund Ernst von Hohenwart (°1745 – † 1825) et ses homonymes [30 p.]

La présente note attire l’attention sur l’existence, dans la littérature entomologique, d’erreurs relatives à la biographie du naturaliste (entre autres botaniste, zoologiste et minéralogiste) et Baron autrichien Sigismond Ernst de Hohenwart (°1745 – † 1825), Évêque de Linz, qui a parfois été confondu avec l’un de ses lointains parents, Sigismond Antoine de Hohenwart (°1730 – † 1820), Comte de Gerlachstein et Prince-Archevêque de Vienne (Autriche), naturaliste, historien et archéologue ayant enseigné au Theresianum de Vienne. Est également évoqué le neveu de ce dernier, le Comte François de Hohenwart (°1771 – † 1844), naturaliste, conchyliologiste, géologue, fondateur et directeur du Muséum Provincial de Carniole, à Laibach.

Luquet (Gérard Chr.) et Lévêque (Antoine). Éditorial.

Martin (Michel), Claude (André) et Stoecklin (Michel). Quelques Microlépidoptères observés récemment dans la région de Nancy (Lepidoptera Elachistidae, Oegoconiidae, Blastobasidae, Gelechiidae, Tortricidae, Pyralidae et Crambidae) [10 p.]

Les auteurs rapportent la capture, dans la région de Nancy (Meurthe-et-Moselle), de douze espèces de « Microlépidoptères », dont sept sont nouvelles pour la Lorraine, et ajoutent une note sur la présence de Blastobasis glandulella (Riley, 1871) dans la Meuse et la découverte d’une deuxième localité pour cette espèce en Meurthe-et-Moselle.

Rogard (Jacques). Une Géomètre nouvelle pour le département de la Gironde : Stegania cararia (Hübner, 1790) (Lepidoptera Geometridae Ennominae) [2 p.]

La capture de la Géomètre Stegania cararia, nouvelle pour le département de la Gironde, est mentionnée dans la présente note.

Speidel (Wolfgang). Buchbesprechung – Recension. [4 p.]

Leraut (Patrice), 2012. – Papillons de nuit d’Europe. Volume 3. Zygènes, Pyrales (première partie) et Brachodides.

Leraut (Patrice), 2014. – Papillons de nuit d’Europe. Volume 4. Pyrales (deuxième partie).

Nel (Jacques). Recension. [2 p.]

Bryner (Rudolf), 2020. – Adelidae (Lepidoptera). Beitrag zur Kenntnis der Biologie und Bestimmungshilfe für die europäischen Arten.


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Les pages consultées sur Wikipédia révèlent une augmentation de la sensibilisation à la biodiversité

Les pages consultées sur Wikipédia révèlent une augmentation de la sensibilisation à la biodiversité | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Des chercheurs ont mis au point une nouvelle mesure de la sensibilisation à la biodiversité, basée sur les pages consultées sur Wikipédia pour différents organismes vivants. L'indice de sensibilisation aux espèces rassemble les pages consultées pour les animaux du monde entier, puis les ajuste en fonction de facteurs tels que la popularité dans Wikipédia par pays.

 

Guru Med, 30.03.2021

 

The species awareness index as a conservation culturomics metric for public biodiversity awareness - Conservation Biology, 22.03.2021 https://conbio.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/cobi.13701

 

"... For all languages, unique species number was highest for ray‐finned fishes at 13,571 and lowest for insects at 2743"

 

Traduction :

 

"... notre ensemble de données Wikipedia initial comprenait environ 2,23 milliards de pages vues pour les espèces de l'UICN dans les 10 langues de Wikipedia. Ces vues étaient représentées par 41 197 espèces de l'UICN, sur 1735 jours entre le 1er juillet 2015 et le 31 mars 2020. Les consultations pour chaque langue varient d'environ 24,92 millions de consultations dans la Wikipédia arabe à environ 1,08 milliard de consultations dans la Wikipédia anglaise (Annexe S4). Pour toutes les langues, le nombre d'espèces uniques était le plus élevé pour les poissons à nageoires rayonnantes (13 571) et le plus faible pour les insectes (2 743)

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] The species awareness index (SAI) for reptiles, ray‐finned fishes, mammals, birds, insects, and amphibians on the Wikipedia languages Arabic, Chinese, English, German, Italian, Japanese, Portuguese, Russian, and Spanish for July 2015–March 2020

 


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Chasses princières au Moyen Âge (Les) | EHNE

Chasses princières au Moyen Âge (Les) | EHNE | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Parmi les activités cynégétiques du Moyen Âge, les chasses princières sont évidemment les plus connues. Mais contrairement à l’image que l’on se fait du monde d’Ancien Régime, la période ne distingue pas une catégorie de chasseurs privilégiés, les nobles, dont l’exercice de la chasse serait en temps de paix le signe extérieur de la caste des guerriers, excluant par conséquent les femmes, les paysans et le clergé. La chasse est accessible à tous, selon des modalités qui diffèrent. Les clercs de haute naissance ont bien du mal encore sous les Carolingiens à se passer de cette activité, malgré les interdits et les condamnations. Les femmes s’y adonnent également, des filles de Charlemagne aux princesses de Bourgogne au xve siècle, sans aller jusqu’à l’extrémité la plus violente, l’hallali qui est réservée aux hommes. Les paysans chassent aussi, l’ostentation de l’équipage et des meutes de chiens en moins. La chasse permet donc une large intervention dans la nature sauvage, ce qui n’est pas sans effet sur l’environnement. Aux abords des palais, l’espace est privatisé pour la chasse des grands. Le peuplement sauvage est fortement modifié. Des politiques de gestion se mettent en place défendant le couvert forestier ou bien le gibier. Un espace réaménagé Dès le haut Moyen Âge, des espaces clos (breuils) sont aménagés, à proximité des résidences princières. Solidement défendus par des clôtures ou un bras de rivière, comme celui du palais d’Ingelheim entretenu sur une île du Rhin par Louis le Pieux (814-840), ces parcs sont alimentés par le gibier pris aux alentours puis relâché pour une chasse mise en scène à l’occasion d’un événement de cour particulier. Mais ils fonctionnent surtout comme des garde-manger à proximité des résidences. Les animaux sauvages y côtoient souvent les animaux d’élevage ; ces parcs peuvent contenir des espaces laissés sauvages et des zones de pâtures, voire des vignes et des champs enclos. L’histoire des parcs de chasse participe de l’histoire de l’environnement, laissant une empreinte durable jusque dans la toponymie. Des milliers de parcs sont comptés dans l’Angleterre médiévale et moderne, on en connaît beaucoup moins en France à la même période. Si les plus petits comprennent une surface close de moins de 100 ha, comme par exemple dans les duchés de Bourgogne et de Bretagne, dans le comté d’Artois et dans le royaume d’Angleterre, ceux du domaine ducal bourguignon d’Hesdin et du site royal de Vincennes contiennent entre 700 et 1 000 ha de surface fermée. Les plus grands parcs varient entre 1 500 et 5 500 ha (Clarendon, Rhuys et Châteaulin dans le royaume d’Angleterre ou le duché de Bretagne). Sur un territoire plus ou moins grand, l’aménagement de ces espaces bouleverse nécessairement les écologies. Les seigneurs se soucient de préserver la qualité du couvert végétal, maintiennent une imbrication de terrains ouverts et fermés et l’abondance de l’eau afin de fixer la faune. Conscients de la diversité du gibier dans un milieu favorable, les propriétaires « jardinent » les bois : des campagnes de reboisement sont parfois menées afin de préserver l’espace couvert. Cette mise en œuvre suppose des moyens conséquents. Les livres de compte témoignent des investissements lourds d’aménagement (clôture, maçonnerie, point d’eau, etc.) et d’entretien. La comptabilité des ducs de Bourgogne des xive-xve siècles révèlent tout un personnel dédié, les frais de nourrissage de la faune, et l’entretien des meutes de chasse. L’essentiel des chasses à courre se déroule toutefois dans les grands massifs, à l’extérieur des enclos inappropriés pour les chevauchées. Les modifications de l’environnement débordent donc du cadre des breuils. Des changements de peuplement faunistique La chasse princière au Moyen Âge n’a qu’une vocation alimentaire secondaire. Elle ne représente que 5 à 10 % de la viande consommée par les aristocrates, soit un peu plus que dans les autres catégories sociales. La distinction est surtout qualitative : les sangliers et les cerfs nourrissent davantage les nobles ; les oiseaux et les lièvres les établissements ecclésiastiques et les familles paysannes, sans que cela soit d’ailleurs exclusif. Il est raisonnable de penser que l’activité cynégétique a eu des effets sur les peuplements sauvages. Certaines espèces victimes de surchasse disparaissent des forêts d’Occident, comme c’est le cas de l’aurochs, le bœuf sauvage, ou du bison dès la fin du viiie siècle. En Angleterre, la destruction du loup au xiiiesiècle est le fait des princes anglo-normands qui ont le souci de préserver d’abord leurs clos de cervidés. En Bourgogne aux xive-xve siècles, le duc dépense sans compter pour préserver sa sauvagine. C’est la principale motivation des battues au loup. Toutefois les prélèvements n’entament probablement guère les effectifs de la population lupine, très mobile et capable de se renouveler sur une génération. Inversement, la chasse à l’ours a dépeuplé certains massifs, l’espèce étant peu prolifique. Dans les parcs, on observe des concentrations d’espèces prisées pour la table. À partir du xiie siècle, le daim, espèce sauvage captive connue à l’époque romaine, peuple à nouveau les parcs en Europe du Nord. La déforestation et le développement des garennes favorisent les espèces plus faciles à contenir (lapin, daim). Les comptes du bailliage d’Hesdin du xive siècle montrent la variété des animaux sauvages introduits ou non qui sont chassés : des cerfs, des daims, des chevreuils, des sangliers, un ours, des loups, des chats sauvages, un castor, des blaireaux, des renards, des loutres, des fouines, des belettes, des lièvres et des lapins pour les mammifères ; et pour la faune aviaire, des balbuzards, des buses, des hérons et des perdrix. Autant d’indicateurs d’une biodiversité sous surveillance. Le bétail, la faune domestique cohabitant dans les parcs ou divaguant en forêt, perturbe les peuplements sauvages (compétition pour la nourriture, déplacement des refuges naturels, etc.). La gestion des populations encloses révèle aussi le gâchis démographique engendré par les transferts d’animaux qui périssent dans le transport ou ne s’acclimatent pas à leur nouvel environnement. Une éco-gestion toute politique Au début de la période, les espaces boisés sont libres d’accès. Toutefois, dès le haut Moyen Âge, les aristocrates, et les princes d’abord, se réservent la plus grosse part de l’incultum, en la transformant en forestis (à l’origine du mot forêt) où la chasse à la grande faune est sévèrement contrôlée. Progressivement les restrictions au libre usage de la forêt se multiplient. À la fin du ixe siècle, en Francie orientale, l’autorisation de chasser concédée par le roi avec la forestis relève d’un ban de la forêt, le Wildbann. Après les grands défrichements liés à l’expansion démographique et à la recherche de terres, les espaces forestiers sont menacés par la surexploitation, le surpâturage, l’essartage pratiqués tant par les seigneurs laïcs que les établissements religieux. Les non-nobles se voient alors interdire la chasse de la plupart des bêtes sauvages dans les forêts. Mais la protection forestière n’est pas tout, ce sont d’abord des motivations d’ordre socio-politique qui accentuent ce processus de privatisation par la création de garenne. La préservation est une préoccupation d’ordre privé dont la motivation essentielle est la défense du gibier (signe de plus en plus fort du pouvoir). C’est dans cette optique que pèse de plus en plus lourdement le poids du contrôle royal. En France, dès le début du xive siècle, les rois qui cherchent à conforter leur suprématie sur le domaine royal, tentent de restreindre la chasse à leur seul profit ou à en limiter strictement l’exercice. Pour des raisons politiques, les autorisations pour établir une garenne se raréfient assez vite. Et les droits de garenne qui se sont conservés portent désormais sur de petites réserves ne contenant que du menu gibier.
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