29 mars 2021

Histoires Naturelles - 29 mars 2021

 


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On sait depuis 2016 que les pesticides sont la principale cause de la disparition des oiseaux en France

On sait depuis 2016 que les pesticides sont la principale cause de la disparition des oiseaux en France | Histoires Naturelles | Scoop.it
 En février 2018, l’ONCFS a publié un rapport qui prouve pour la première fois que les oiseaux sont bien exposés aux pesticides, et en particulier l’imidaclopride. Cette molécule appartient à la famille des néonicotinoïdes utilisés dans les champs pendant plus de vingt ans.

 

26/09/2019
Par Philippe Reltien et Cellule investigation de Radio France
 
Pesticides et mortalité des oiseaux : causalité démontrée

"Ce rapport précise que « sur 3 000 cas suspects d'oiseaux empoisonnés sur 20 ans, 239 carcasses ont été récupérées près de champs fraîchement semés dans les zones de culture céréalière intensive du Nord et du Centre de la France. Plus de cent cas ont été associés à une réelle exposition à l'usage agricole de la molécule insecticide imidaclopride. Dans les deux tiers des cas, les oiseaux avaient mangé des semences traitées. La mortalité par empoisonnement a donc été déclarée probable dans 70 % des cas.»"

 

Field evidence of bird poisonings by imidacloprid-treated seeds: a review of incidents reported by the French SAGIR network from 1995 to 2014 | Environmental Science and Pollution Research volume, 27.12.2016 https://link.springer.com/article/10.1007/s11356-016-8272-y

 

[Image] Cas suspects d'oiseaux empoisonnés entre 1995 et 2014, principalement localisés dans le centre-nord de la France, zones de culture intensive de céréales.• Crédits : SAGIR / ONCFS


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Une étude qui vient d'être publiée démontre que les bandes fleuries augmentent les chances de nidification des abeilles sauvages

Une étude qui vient d'être publiée démontre que les bandes fleuries augmentent les chances de nidification des abeilles sauvages | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Les bandes fleuries offrent des ressources en pollen riches et variées et sont donc essentielles à la reproduction des abeilles sauvages. En effet, les insectes peuvent réduire le temps qu’ils consacrent à la recherche de nourriture en raccourcissant les distances parcourues; cela augmente l’efficacité des abeilles femelles à nourrir leur progéniture. Une abeille est ainsi en mesure de produire plus de descendants, à condition que les possibilités de nidification soient suffisantes. Promouvoir les bandes fleuries est non seulement dans l’intérêt de la protection de la nature, mais aussi de l’agriculture, car les abeilles sauvages sont à peu près aussi utiles que les abeilles domestiques en termes de pollinisation des cultures agricoles.

 

Les bandes fleuries redonnent la forme aux abeilles sauvages

Agroscope, 24.03.2021

 

Wildflower strips enhance wild bee reproductive success - Ganser - 2021 - Journal of Applied Ecology - 11.10.2020 https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1365-2664.13778

 


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L’éléphant de forêt d’Afrique en danger critique d’extinction | Madinin'Art

L’éléphant de forêt d’Afrique en danger critique d’extinction | Madinin'Art | Histoires Naturelles | Scoop.it
 L’Union internationale pour la conservation de la nature pointe le braconnage et la destruction de l’habitat des éléphants comme principales causes. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) tire la sonnette d’alarme pour l’éléphant de forêt d’Afrique. Le plus grand animal terrestre est désormais considéré comme en danger critique d’extinction, alors que sa population a chuté de 86 % en 30 ans. La population des éléphants de savane a pour sa part plongé d’au moins 60 % ces 50 dernières années et se retrouve classée « en danger ». L’UICN distingue désormais entre les deux espèces d’éléphants qu’on trouve sur le continent. La classification des deux espèces « souligne les pressions constantes auxquelles doivent faire face ces animaux emblématiques », souligne Bruno Oberle, le directeur général de l’organisation, une des principales ONG mondiales œuvrant pour la préservation de la biodiversité. Un avertissement Il y a 50 ans, environ 1,5 million d’éléphants sillonnaient toute l’Afrique, mais le plus récent recensement des grands mammifères en 2016 n’en dénombrait plus que 415 000. « Ce sont vraiment des baisses marquées », explique à l’Agence France-Presse Benson Okita-Ouma, de l’ONG Save the Elephants et coprésident du groupe des spécialistes des éléphants d’Afrique au sein de l’UICN. Ce déclin devrait d’ores et déjà « sonner l’alarme », a-t-il estimé, même si le prochain recensement n’est pas attendu avant 2021 ou 2023. Les éléphants ne vont pas disparaître d’Afrique du jour au lendemain, selon lui, mais « cette classification doit nous servir d’avertissement que si nous n’inversons pas le cours des choses, nous avons de bonnes chances de voir ces animaux frappés d’extinction ». « C’est le monde entier qui doit réaliser que nous sommes sur une pente escarpée, en termes de survie de ces éléphants », insiste Benson Okita-Ouma. Les experts estiment sur la base de l’étude du génome qu’il vaut mieux traiter séparément les deux espèces d’éléphants africains – il en existe une troisième en Asie –, selon l’UICN. Les éléphants de forêt occupent aujourd’hui seulement un quart de leur territoire originel et les populations les plus importantes se trouvent au Gabon et au Congo. L’éléphant de savane préfère pour sa part un habitat plus ouvert en Afrique subsaharienne. Braconnage et destruction de l’habitat La chute du nombre de spécimens pour les deux espèces s’est accélérée depuis 2008, quand le braconnage pour les défenses en ivoire s’est intensifié, pour atteindre son apogée en 2011. Et même si le phénomène a perdu en intensité, il continue de menacer les éléphants, souligne l’UICN. Pour Benson Okita-Ouma, plus inquiétante peut-être est la destruction de l’habitat des éléphants pour augmenter la surface des terres agricoles ou l’exploitation forestière. « Si nous ne planifions pas correctement notre exploitation de la terre, il y aura des formes indirectes de mort » même si nous devions stopper le braconnage et autres abattages illégaux. Le rapport met aussi l’accent sur des aspects plus positifs, comme les succès en matière de conservation au Gabon et au Congo dans des zones protégées bien gérées. Dans le sud de l’Afrique, le nombre d’éléphants de savane est aussi stable voire en croissance dans la zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze. « Plusieurs pays africains ont montré la voie ces dernières années, prouvant qu’on pouvait inverser la tendance », insiste Bruno Oberle. La pandémie a elle aussi un impact sur les efforts de protection de la nature en privant les pays des revenus du tourisme qui servaient à financer en partie ces efforts. À l’inverse, la chute de l’activité humaine a permis aux éléphants de « recoloniser » certaines zones dont l’activité humaine les avait chassés. Source AFP / LePoint
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Les lampadaires et autres éclairages nocturnes modifient le nombre de butinages des fleurs par les insectes non seulement la nuit, mais aussi le jour

Les lampadaires et autres éclairages nocturnes modifient le nombre de butinages des fleurs par les insectes non seulement la nuit, mais aussi le jour | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Agroscope et l'Université de Zurich ont pu démontrer pour la première fois une influence indirecte de la lumière artificielle sur l'interaction entre les pollinisateurs et les plantes. Trois espèces de plantes ont reçu beaucoup moins de visites de pollinisateurs et une autre espèce légèrement moins. D'autres plantes, en revanche, ont été butinées beaucoup plus pendant la journée malgré l’éclairage nocturne et une autre légèrement plus.

 

L'éclairage nocturne influence la pollinisation des plantes aussi la journée.

Contact : Knop Eva, 17.03.2021

 

Les coléoptères sont plus actifs, les diptères moins

Il est intéressant de noter que les pollinisateurs nocturnes étaient différemment actifs en présence de lumière artificielle: par exemple, le géranium des bois (Geranium sylvaticum) a eu autant de visites dans les prairies éclairées que dans les prairies non éclairées, mais les insectes étaient différents: alors que les diptères évitaient l'éclairage, les coléoptères quant à eux étaient davantage attirés. Des tendances similaires ont également été constatées pour deux autres espèces de plantes."

 

Impact of artificial light at night on diurnal plant-pollinator interactions | Nature Communications, 16.03.2021 https://www.nature.com/articles/s41467-021-22011-8

 

[Image] Effect of artificial light at night on diurnal plant–pollinator interactions


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Biodiversité : en Afrique, l'éléphant de forêt "en danger critique d'extinction"

Biodiversité : en Afrique, l'éléphant de forêt "en danger critique d'extinction" | Histoires Naturelles | Scoop.it
 Biodiversité : en Afrique, l'éléphant de forêt "en danger critique d'extinction" Publié le : 26/03/2021 - 13:34 Il a beau être le plus grand animal terrestre, la destruction de son habitat et les braconniers ont décimé la population d'éléphants d'Afrique. L'éléphant de forêt est même menacé d'extinction, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). AFRIQUE